Laurent a écrit :Information importante à tous les possesseurs et futurs acquéreurs d'écrans Frame et Zero Frame UBC:
Voir ici
Le test de PJHC.FR est en ligne :
http://www.projection-homecinema.fr/201 ... reference/" onclick="window.open(this.href);return false;
Et voici le test effectué par Soulnight à l'aide d'une sonde Minolta CS-200:
Bonjour à tous!
J'ai eu hier la chance de voir enfin l'écran DAYLIGHT référence 1.1 zero frame de la société XTREM SCREEN.

Et j'ai pu faire bien mieux que juste le regarder car j'avais apporter de nombreux échantillons de toiles concurentes (blanches, grises et grises à gain) et Laurent Fernandez et Franck Lapp m'ont autorisé à faire des comparaisons directes avec photos et mesures à l'appui.
Pour les mesures de gain et de contraste ANSI, pour une toile directive, il faut utiliser une sonde capable de se restreindre à un angle de 2 degrés. Ca tombe bien, ils avaient à ma disposition une sonde MINOLTA CS-200 (15000€ ...


L'écran pour le test a une base de 2m50 (format 16/9).
La sonde est placée à 3m70 de distance dans l'axe de l'écran et le projecteur à 4m80.
L'appareil photo est placé sur le projecteur pour ne pas faire d'ombre portée.


Toutes les photos présentées dans ce test ont été effectué avec le SONY VW1000ES (projecteur 4K à 18000€ de Laurent) calibré à D65 et centré verticalement et horizontalement par rapport à l'écran ZERO frame DAYLIGHT référence.
Cependant, d'autres projecteurs ont été utilisés lors de ce grand test:
- mon projo: un epson TW9200W
- le 2ème projo de Laurent (VIVITEK H9080FD: DLP à LED avec DC4)
MESURE DU GAIN:
Afin de pouvoir mesurer le gain d'un écran, il faut une toile de référence de gain 1 RECONNUE.
Laurent m'a mis à disposition un morceau de "toile" parfaitement lambertienne de gain 1 qui sert de référence pour le gain 1 aux professionnels de l'image (plus de 600€ le morceau). Je l'ai comparé à mon échantillon de toile STEWART SNOMATT de gain annoncé 1 qui est une référence dans l'industrie du home-cinéma.
Résultat:
Comparatif 100IRE 100%
Stewart Snomatte: 107,72 cd/m2
Blanc Lambertien de gain 1: 93,12 cd/m2
La snomatte 100 a donc apparement un gain réel de 107,72/93,12= 1,15
Sur la photo ci-dessous, on peut voir la Stewart SNOMATT 100 (à gauche), l'échantillon Lambertien de gain 1 (à droite) ET la référence DAYLIGHT en zero frame (en fond).

Constatation visuelle: avec l'appareil photo (c'est vrai aussi en regardant de cette position) placé sur le projo, ET avec le projo centré, il n'y a pas de contestation possible: l'écran DAYLIGHT référence a bien dans les conditions idéales un gain de 1.1 et meme comme on voit sur la photo SUPERIEUR à 1.1 en son centre.
En fait, l'écran est annoncé à 1.1 mais Laurent et Franck m'ont expliqué qu'il s'agit du gain moyen dans un cone de 10 degrés. Au centre du cone c'est donc plus élevé que 1.1 et sur les bords, moins élevés que 1.1.
Mesure du gain réel au centre de l'écran DAYLIGHT référence (mire 100IRE):
- la minolta relève: 130.11 cd/m2


On obtient donc un gain (pile poil au centre de l'écran) de 130,11/93,12= 1,397 (ce que l'ont facilement visuellement par rapport aux 2 autre échantillons référence.
MESURE DU CONTRASTE ANSI:
Le but promis de cet écran est de restitué le potentiel en terme de contraste ANSI d'un projecteur dans une salle aux murs blancs pour s'affranchir des méfaits des reflexions lumineuses.
Dans ce but, nous avons dans un 1er temps mesuré le contraste ANSI sur le mur blanc (gain mesuré à 1.06 avec la CS-200).
Pour ce faire nous avons mesuré la luminosité de la case centrale, une fois avec une case blanche, puis avec une case noire en inversant le damier noir blanc.
CONTRASTE ANSI MUR BLANC:




Blanc: 99,55
Noir: 3,98
CONTRASTE ANSI résultant: 25!!

Passons maintenant à l'écran DAYLIGHT référence 1.1:




Daylight Référence:
Blanc: 130,03
Noir: 0,81
CONTRASTE ANSI résultant: 160.5.
En passant du mur blanc à l'écran DAYLIGHT référence, il y a donc un gain de contraste ANSI d'un facteur 160.5/25= 6,4!!!


Le gain est énorme! Par contre 160.5 de contraste ANSI pour ce projo, c'est pas ce qu'il sait faire de mieux...et donc pour avoir encore mieux une pièce semi-dédiee ou dédiée se marriera très bien avec cet écran pour aller encore plus loin.
Remarque: pour moi, en projection directe sur le mur blanc (ca serait aussi vrai sur un écran blanc classique) dans le salon blanc de Laurent, je ne me prends aucun plaisir dans les films tellement l'image est délavée avec un contraste ANSI extremement faible et des noirs inexistants. Tout cela change en passant sur la toile DAYLIGHT référence où j'arrive à prendre plaisir avec la qualité d'image obtenue, malgré l'environnement extremement hostile. Bien sur, cela serait encore mieux en couplant la toile référence DAYLIGHT à un environnement moins hostile (semi-dédié ou dédié).
COMPARATIF GAIN AVEC TOILES CONCURENTES:
En utilisant la meme méthodologie que précédemment, il m'a été possible de calculer le gain de beaucoup de toiles concurentes afin de situer la toile daylight référence face à la concurence (blanches, grises et grises à gain) dont voici les résultats suivi de quelques illustrations:
XTREM SCREEN DAYLIGHT référence 1.1: gain 1.397 (au lieu de 1.1)
STEWART studiotek SNOMATT 100: 1,15 (au lieu de 1)
STEWART studiotek 130: 1,23 (au lieu de 1.3)
DA-LITE JKP AFfinity HD 0.9: 0.956 (au lieu de 0.9)
DA-LITE JKP Affinity HD 1.1: 1,14 (au lieu de 1.1)
STEWART firehawk G4: 0.975 (au lieu de 1.1)
STEWART Cima Tiburon: 1,03 (au lieu de 0.95)
DRAPER React 2.1: 0.97 (au lieu de 1)
DA-LITE HIGH POWER 2.4: 3.06 (au lieu de 2.4) :hein:
XTREM SCREEN ENLIGHT 2.6: 3,49 (au lieu de 2.6) :hein:
PHOTO-ci dessous (SNOMATT 100):

PHOTO-ci dessous (STUDIOTEK 130):

PHOTO-ci dessous (FIREHAWK G4):

PHOTO-ci dessous (FIREHAWK G3):

PHOTO-ci dessous (DRAPER REACT 2.1):

COMPARATIF CONTRASTE ANSI AVEC TOILES CONCURENTES:
Dans ce petit comparatif, on compare le gain apportée par différentes toile de type "daylight" pour le contraste ANSI face à la DAYLIGHT référence. Meme méthodologie que précédemment avec la toile DAYLIGHT référence en fond et les échantillons au milieu des mires ANSI.
Draper
Blanc: 93,80 cd/m2
Noir: 0.69
CONTRASTE: 135,94
Stewart G4
Blanc: 94,13
Noir: 0,75
CONTRASTE: 125,5
Stewart G3
Blanc: 108,85
Noir: 0,80
CONTRASTE: 136
Daylight Référence:
Blanc: 130,03
Noir: 0,81
CONTRASTE: 160
Mur blanc:
Blanc: 99,55
Noir: 3,98
CONTRASTE: 25
PHOTO-ci dessous: REACT 2.1

PHOTO-ci dessous: FIREHAWK G3

PHOTO-ci dessous: FIREHAWK G4

La DAYLIGHT référence montre un gain en contraste ANSI plus élevé que les concurentes (filtre la lumière horizontalement mais aussi verticalement contrairement aux autres toiles), meme si le noir n'est pas aussi profond du fait d'un gain plus élevé.
COMPARATIF ANGLE DE VISION AVEC TOILES CONCURENTES:
Les toiles à gain présentent toutes un angle de vision plus ou moins réduit avec apparition de HOT SPOT. Comparons.
De gauche à droite: Draper React 2.1, Stewart FIREHAWK G4, Stewart FIREHAWK G3 (en fond la DAYLIGHT référence 1.1)



Meme si les images ne sont ici peut-etre pas parlantes, visuellement en me déplacant, j'ai trouvé le champ de vision plus ouvert sur la DAYLIGHT référence que sur les autres toiles, particulièrement bien plus ouverte que la DAYLIGHT classique verticalement et horizontalement.
Sur une mire 100 IRE, le hot spot est bien visible sur la toile référence DAYLIGHT (voir photos...) mais n'est en aucun cas génant et est totalement invisible en film.
COMPARATIF PAILLETTES/FOURMILLEMENT/SPARKLING/SHIMMERING AVEC TOILES CONCURENTES:
Toutes les toiles à gain non rétro-réflective présente une sorte d'aspect paillette ou de fourmillement sur les fonds clairs et unis.
En bougeant la tete, on obtient alors l'impression que les "paillettes" bougent également.
La question est: est-ce visible et est-ce génant? Mon niveau d'acceptance de cet artefact est très bas...

Remarque: je suis tellement sensible que je distingue aussi des paillettes "à la maison" sur ma toile blanche SINELUX de gain annoncé 1. Les toiles blanches "bas de gamme" avec un prix inférieur à 2000€ ne sont donc pas épargnés par ce phénomène meme si il est présent dans une moindre mesure. Vévé sur ce forum, et Westernz sur le forum d'en face peuvent en témoigner car il voit également dans points de brillance sur leur toile blanche ScreenLine Home Vision. Par contre, je n'en vois pas sur la toile blanche Stewart SNOMATT 100 (+ de 2000€).
Sur la DAYLIGHT classique, je trouve cela par exemple génant et trop visible. D'autres personne ne verront meme pas de quoi je parle.
La sensibilité de chacun est différente et tout comme pour les effets arc en ciel sur les DLP, je conseille à tous de voir la toile par vous meme pour vous faire une idée de votre sensibilité et de votre niveau d'acceptance.
La mauvaise nouvelle: oui, je détecte un fourmillement également sur la DAYLIGHT référence
La trés bonne nouvelle: ce fourmillement est inférieur sur la toile DAYLIGHT référence que sur ses concurents directs (Draper React 2.1 et Stewart Firehawk G3 et G4 mais aussi la Deep Space 3D ou bien la DAYLIGHT classique). Et cela malgré un gain plus élevé, un angle de vision plus large et un gain en contraste plus élevé que les concurents.
REMARQUE IMPORTANTE: suivant le projecteur et la qualité de l'objectif utilisé, pour UNE MEME LUMINOSITE, vous aurez plus ou moins cet effet "fourmis".
C'est ce qu'on m'on dit Franck et Laurent et je n'y croyais pas... et j'avais tord.
J'avais ammené avec moi mon projo EPSON 9200W. En mode cinema (avec un filtre interne au projo dans le chemin de lumière), je voyais bien les paillettes--> déception. Laurent voulant plus de luminosité, j'enclenche le mode living room qui enleve le filtre interne du chemin de lumière. Au surprise, plus de luminosité et surtout... MOINS de paillettes visibles. BEAUCOUP MOINS! A tel point que moi, l'allergique à cet aspect fourmillement, je me tate plus que fortement pour acheter cet écran pour completer ma salle semi-dedíée (voir signature).
Sur le sony VW1000ES, il y avait pour moi autant de paillettes que mon epson avec le filtre. MAIS avec le vivitek 9080FD, AUCUNE paillette ou fourmillement visible À 3m50 dans le canapé. AUCUNE!


Donc en résumé, tout le monde ne voit pas cet aspect fourmillement, et meme pour ceux qui le voit, ca depends du projo si ca va etre marqué ou pas. En tout cas, il y a eu un énrome bond en avant par rapport au DAYLIGHT classique 1er du nom sur cet aspect.
CHAPEAU à Franck et Laurent.
CONCLUSION:
Ma copine et moi, on a été ravi par cet écran. Dans la position assise du canapé, à 3m50 de l'écran, le gain de l'écran se situait entre l'échantillon DA-LITE JKP 0,9 et la Stewart Snomatt 100. Donc en gros autour de 1, meme si peut-etre un chouilla en dessous. L'angle de vision est sur cet écran excellent et le hot spot bien contenu et invisible en film. Mais surtout, conclusion de la conclusion, moi qui ait vu des dizaines d'écrans de de type aussi en grandeur nature, je trouve que c'est le meilleur de tous avec le meilleur compromis: luminosité, contraste, angle de vision et paillettes. La technologie est très aboutie, le design très bon avec la possibilité de laisser un cadre non projeté autour de l'écran pour avoir un cadre noir adaptatif en fonction de la luminosité de la pièce et de la scène projetée dans le cas d'une projection dans le noir. Ce cadre adaptatif est très bien pensé car le cadre velour noir autour de l'écran viendra sinon toujours nous gener dans le recherche du noir absolu dans l'image.
MOT FINAL: pour les personnes projetant dans un environnement tel que celui du salon tout blanc de Laurent, il m'apparait NECESSAIRE de soit optimiser la pièce (rideaux noirs etc...), soit d'utiliser un écran limitant l'impact des reflexions lumineuses (le DAYLIGHT référence 1.1 étant le meilleur de ceux que j'ai pu voir pour les écrans gris à gain donnés avec un gain supérieur ou égal à 1), voir les deux, tant le résultat à l'image sans écran "spécial" ou optimisations de la pièce est décevant.