• Et non ce n’est pas une ampoule mais un tube cathodique !
Et oui votre vidéo projecteur est équipé de 3 tubes cathodiques (notés CRT, soit Cathode Ray Tube ou en français tube à rayonnement cathodique).
Il est en verre et sous vide d’air poussé dans lequel un canon à électrons émet des électrons dirigés par un champ électrique vers une surface couverte d’une fine couche d’éléments fluorescents.
• Il est constitué de:
o Le filament: En tungstène qui chauffe la cathode (tension filament 6.3V).
o La cathode K: On y retrouve le signal vidéo qui commande ainsi le flux d’électrons émis par cette cathode faisant varier l’intensité lumineuse du spot qui apparaît sur l’écran.
o La grille de contrôle G1, ou Wehnelt dont la polarisation négative par rapport à la cathode contrôle le flux électronique et donne la lumière moyenne de cette image. Si la tension par rapport à la cathode est très négative, il repousse la majorité des électrons vers la cathode n’en laissant passer qu’un petit nombre vers l’anode. Par contre, si cette tension est peu négative, la plupart des électrons émis par la cathode la franchissent pour s’élancer vers l’anode. On peut imaginer cela comme un robinet que l’on ouvre ou ferme pour faire passer plus ou moins d’eau.
o La première anode d’accélération G2 portée à un potentiel positif accélère le flux électronique.
o L’anode de concentration G3 (Focus)/G4. Plusieurs milliers de volts, 10kV à 12kV. Elle permet d’affiner l’épaisseur du spot (par un réglage par potentiomètre de la tension). Dans notre cas la concentration est dite électrostatique mais elle peut être contrôlée par l’adjonction d’une bobine sur le col du tube. On a alors à faire à une concentration électromagnétique comme on peut le retrouver sur les TTs haut de gamme (avec un réglage par zone de la concentration du spot).
o Anode G5: Elle est reliée à une très haute tension THT de 34.7kV. Elle permet d’accélérer le faisceau électronique pouvant ainsi atteindre l’écran sans subir de déviation parasite.
o Sur le tube cathodique, on retrouve à l’extérieur une couche de graphite appelée Aquadag (peinture de marque Archeson Colloids Corps) reliée à la masse qui forme avec l’anode G5 une capacité servant de condensateur de filtrage pour la THT.
o Et enfin sur la face interne de la dalle on retrouve une couche de phosphore mais aussi une très fine pellicule d’aluminium conductrice déposée par vaporisation qui a pour rôle d’écouler les électrons excédentaires. De plus, cette aluminisation a un avantage d’améliorer le contraste.
o Comme ont peut le voir dans notre tube, Il y a un liquide qui a pour rôle de refroidir et de servir de couplage optique (composé de propylène glycol + glycérine).
• Si on adjoint sur le col du tube des bobines de déviation (déflecteurs), cela nous permettra de contrôler le déplacement du sport en horizontal et en vertical.
• Voila maintenant vous savez tout sur le tube cathodique. Je vais vous poser une question… d’après vous, à l’arrêt du TT sur quoi on doit agir pour que le spot se coupe instantanément pour éviter de percer le phosphore ? Ah vous ne savez pas ? Pourtant si vous avez bien lu ce post vous pourriez trouver ! Bon… comme il y a encore quelques hésitations… En fait, on agit sur le G1 qu’on porte volontairement à une tension très très négative (de l’ordre de -150V) pour couper le faisceau. Rappelez vous le robinet
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Merci a Bangoo qui a rédigé et mis en forme le Post ;;;