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PC Inpact a écrit :Contre cette soi-disant banalisation, Bernard Depierre estime qu’apposer une signalétique pour informer et filtrer les acheteurs est certes judicieux, « mais qui ira vérifier l’âge de l’acheteur ? Comment éviter les trafics de jeux, achetés par de jeunes adultes et revendus sous le manteau ? ». Rappelons sur ce point que les revendeurs de jeux vidéo préconisent de réserver la vente de jeux violents dans leurs boutiques, car « elles seules peuvent interdire la vente de ces jeux aux mineurs, car en grandes surfaces aucun contrôle n'est effectué » (notre actualité).
« Demandons-nous simplement comment un enfant ou un adolescent complètement immergé pendant des heures chaque jour, dans un monde virtuel fait de violence gratuite, de meurtre, de torture, sort-il du jeu ? Est-il encore apte à distinguer le réel du virtuel ? Le tolérable de l’inacceptable ? ». Des arguments chocs vus et revus justifiant certes l’intervention de l’État, mais qui nient totalement le role éducatif des parents dans le suivi des activités de leurs enfants...
Gamekult a écrit :Polémique Rule of Rose, 505 Games réagit.
Vivement attaqué par certains députés UMP, dont Bernard Depierre dans un amendement au projet de loi sur la prévention de la délinquance et Lionnel Luca dans une interview accordée à LCI, le distributeur de Rule of Rose, 505 Games, a tenu à réagir et s'est pour cela fendu d'un communiqué officiel.
Tout en soulignant le fait que la moyenne d'âge des joueurs est bien plus élevée que ne semble le croire les députés, la compagnie précise que le jeu est classé 16+ par le PEGI, un système géré par les éditeurs mais généralement très fiable, et qu'il semble donc approprié à cette tranche d'âge. Surtout, le distributeur nie en bloc les exemples donnés par M. Depierre et Luca, qui n'y sont, il est vrai, pas allés avec le dos de la cuillère : le second, qui a visiblement compulsé l'amendement du premier, évoque ainsi lui aussi des viols de fillettes et des séances de torture, mais va jusqu'à qualifier le tout de "nazisme ordinaire".
Selon 505 Games, aucune séance "de viol, de torture ou de meurtre" n'est à signaler dans son titre et "les seules scènes de combats sporadiques se font contre des monstres imaginaires".
Pour enfoncer le clou, le distributeur propose aux hommes politiques concernés un visionnage du contenu réel du titre, histoire de se renseigner un peu sur le sujet.
PCINpact a écrit :Contactée le jour même par nos confrères de INpact Virtuel, Sony, son producteur, ignorait totalement cette mise en cause : la société tombait des nues lorsque lui fut soumis le lien vers la page du député (ci-dessous).
(...)
Pris la main dans le sac d’une totale ignorance sur le sujet, le député Depierre s’est rapidement ravisé : il a discrètement modifié la page de son site où est présentée son intervention sans un seul mot d’excuse pour Sony ou Digital bros 55 Games.
Toutefois, un dernier problème se pose : le texte à l’Assemblée Nationale, publié sur le site et au J.O., ne se modifie pas avec le premier éditeur HTML venu. Son amendement a été scrupuleusement noté et archivé dans la mémoire républicaine. Reste à voir maintenant si ce député UMP saura assumer son ignorance et rétablir l’exacte vérité auprès des députés français et de ses collègues à Bruxelles. Nul doute que les citoyens, pompes à "fric" et apprentis "nazis", apprécieront.
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