Bonjour,
les écarts dynamique dont Papy parle tiennent presque uniquement à la qualité de la prise de son.
Tout système Hifi est capable de les reproduire, car la prise de son est de toute façon compressée pour limiter ces écarts.
A part l'intro de **Also sprach Zaratoustra** de R. Strauss, ou encore le fameux Boléro de Ravel, les coups de canon de l'ouverture de 1812 de Tchaïkovsky et quelques autres passages méchants, les écarts dynamiques passent correctement tant qu'on n'écoute pas à des niveaux trop proches de la réalité.
Et si cette dynamique est un peu tassée, l'impression est celle d'une scène sonore un peu éloignée, reculée, comme si on était au-delà du dixième rang de la salle.
En revanche, la dynamique **contenue** dans chaque son, c'est à dire la différence entre le niveau efficace mesuré au sonomètre, et le niveau de crête atteint sur les pointes répétitives de la forme d'onde, cette dynamique-là (crest factor) passe en général assez mal, voir pas du tout...
Voir ici l'exemple avec une note de trompette solo, enregistrée sans compression :
haut-rendement-f3/les-dba-pseudo-instannes-t27094-15.html#p402203C'est la preuve que sur un quartet de jazz bien enregistré, on peut avoir besoin de plus de dynamique que sur un philarmonique...
Si cette dynamique **instantanée** est compressée, le réalisme en prend un sacré coup : plus d'impression de présence, scène stéréo sans profondeur, instruments sans aucun coffre... du jazz ramolli, très peu pour moi !
A bientôt
Francis