Cela faisait un moment que je tournais autour. Et c'est sans regret que j'ai finalement acheté ce qu'il convient d'appeler un bel écrin pour 2 films à l'imagerie prenante. Du manga érotique, violent, excessif, sous acide. Un bel hommage également aux 70's, période que j'affectionne particulièrement.
La femme scorpion
" ... inspiré du manga de Toru Shinohara, " la femme scorpion " est l'image de la femme vu par Ito Shunya (Elle s'appelait scorpion) et interprétée par Kaji Meiko (La Femme Scorpion, Female Prisoner Scorpion, Lady Snowblood , Lady Snowblood Love Song of Vengeance, Tombe de yakusa et fleur de gardénia, Entre l'épouse et la femme) un classique étonnant des années 70, intéressant, efficace, ce film établi à son époque de nouvelles règles cinématographiques et culturelles. En effet, Meiko Kaji sera dans les années 70 l'égérie du cinéma nippon.
La mise en scène du début du film est présentée de manière très théâtrale sous forme de scènes mobiles et pivotantes sur lesquelles les personnages évoluent situant ainsi le contexte du film et la raison de l'emprisonnement de Matsu.
Une belle jeune femme qui par amour pour un policier a accepté d'infiltrer un gang et subira les pires humiliations. Humiliations indélébiles forgeant par la même une héroïne hors la loi refusant l'ordre masculin et la société machiste dans laquelle elle évolue. Meiko Kaji deviendra donc la rebelle du cinéma des années 70, un portrait de la femme atypique et forte.
Fortement inspiré des films de Seijun Suzuki, la femme scorpion est très coloré jouant des couleurs et des maquillages prononcés, l'influence des années 70, le " pop art " et le " Kitch " est bien entendu ici très présent. Assuré par une esthétique très affinée ou rien n'est laissé au hasard, ce film est donc très cliché pour l'époque. .."
http://www.cineasie.com/La_Femme_Scorpion.html
Les menottes rouges
"... Combat de rues, sexe, viol, explosion, fusillade, poursuite, " les menottes rouges " regorgent des clichés du cinéma d'action des années 70 avec en héros, une héroïne.
Une fois de plus, à l'image de " la Femme Scorpion ", le film " les menottes rouges " met en scène une femme vengeresse, une femme forte qui sait subir l'assaut des hommes et la violence sans répondre pour mieux savourer le moment venu la vengeance.
S'impliquant dans son enquête comme aucune femme ni personne ne le ferait, prête à donner de sa personne et usant de méthodes masochistes, Miki Sugimoto (seconde actrice qualifiée de " starlette bondage " du cinéma 70's) interprète ici le rôle d'une enquêtrice spécialisée dans les crimes à caractère sexuel qui vont l'amener à enquêter sur l'enlèvement de la fille du futur premier ministre.
Ici les méchants portent le drapeau américain (veste us army, coca-cola, repère des méchants du nom de Manhattan … ) ou l'on retrouve les mêmes critères que le gang que l'on avait vu dans le film de Tsui Hark , " l'enfer des armes ".
Miki Sugimoto va s'infiltrer dans ce gang responsable du rapt. Subissant les pires violences, les pires tortures, elle sera violée, battue et pourtant elle ne dira rien. A son tour ensuite de faire subir au gang sa vengeance à l'image de " la femme scorpion " en partie seulement, puisque ici, l'héroïne n'est pas hors la loi mais à la loi de son côté, d'une certaine façon. D'une certaine façon en effet, car le chef de Miki au centre de l'histoire doit agir de manière discrète et secrète en éliminant et en torturant chaque membre de ce gang afin que l'affaire ne soit pas relayée par la presse. . ... "
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