Réalisé par Paco Plaza, Jaume Balaguero
Avec Manuela Velasco, Ferran Terraza, Jorge Yamam
Angéla est journaliste pour une télévision locale. Accompagnée de son caméraman, elle relate le quotidien de ceux qui travaillent la nuit.
Ce soir, elle est dans une caserne de pompiers. La nuit est calme, aucune urgence. Jusqu'au coup de fil d'une vieille dame qui réclame du secours. Le tandem suit les pompiers et découvre en arrivant sur place des voisins très inquiets. D'horribles cris ont été entendus dans l'appartement de la vieille dame. Angéla perçoit la tension des habitants, son reportage devrait enfin sortir de la routine... Elle n'imagine pas à quel point !
C'est çui-là qui aurait dû avoir le grand prix de Gerardmer et pas l'autre lavement tiède d'Orphelinat* ! Malgré la courte durée du film, le début est un peu longuet et surtout bavard : p'tain, quand les Espingos se mettent à jacter et brailler, difficile de réfléchir sur l'existence de Dieu et de notre place au sein de l'univers qui finira un jour pas nous engloutir corps et âmes... mais qu'est-ce que je raconte, moi ? Bon, une fois que le film est lancé, ça n'arrête plus jusqu'au crescendo final et ça c'est bien. C'est moyennement gore, mais bien prenant au final. J'ai sursauté une fois dans mon fauteuil, ce qui est bon signe en général pour ce genre de film. Le style "caméra à l'épaule" est ici totalement justifié.
A voir en famille pour entendre hurler de peur le bambin pubère et voir sa mère se boucher les yeux en vous traitant de pauvre taré indigne.
* Sûr que le réalisateur a dû sucer tout le jury pour filer le grand prix à cette chiasse glaireuse...
(ça ne m'était pas arrivé depuis belle lurette au cinoche)
