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Gambit a écrit :Las Vegas Parano, Terry Gilliam, 1998
Long clip ennuyeux et répétitif sur le parcours de deux camés. Entre vomissements et effets faciles, on notera l'absence totale de matière et de finalité de l'ensemble. Poubelle.
BaNDiNi a écrit :Et je prends même le temps d'une bafouille... que je vais nettoyer au mieux de spoilers...
Donc, Silent Hill :
Gans installe une ambiance particulière, bizarre, "à la Silent Hill" (pour le peu que je conaisse du jeu premier du nom), et plonge son film dans un poisseux dédale habité par un bestiaire dégueulasse. Scènes stressantes à la photographie sublime (bordel, c'est Tchernobyl en enfer !), bande son tantôt inondé par le subtil tantôt dégeulant d'une brutalité baroque qui scotche au fauteuil, final hallucinant et halluciné tout simplement jouissif pour qui aime l'horreur graphique et torturée… (entre autres références Cliver Barker, Jinji Ito...)
Rajoutons à tout cela quelques détails craspec ([spoiler]l'épluchage devant l'église ! Le sort de la flic que j'ai personnellement trouvé très dérangeant ou encore Colin dans les toilettes !!![/spoiler]) et on en arrive rapidement à un constat assez affligeant : l'aversion de la critique Franchouille pour ce talentueux réalisateur est totalement exagéré. Silent Hill mérite bien plus que ce que j'en ai lu. Genre un bon 9 sur 10.
soleilvert a écrit :BaNDiNi a écrit :Et je prends même le temps d'une bafouille... que je vais nettoyer au mieux de spoilers...
Donc, Silent Hill :
Gans installe une ambiance particulière, bizarre, "à la Silent Hill" (pour le peu que je conaisse du jeu premier du nom), et plonge son film dans un poisseux dédale habité par un bestiaire dégueulasse. Scènes stressantes à la photographie sublime (bordel, c'est Tchernobyl en enfer !), bande son tantôt inondé par le subtil tantôt dégeulant d'une brutalité baroque qui scotche au fauteuil, final hallucinant et halluciné tout simplement jouissif pour qui aime l'horreur graphique et torturée… (entre autres références Cliver Barker, Jinji Ito...)
Rajoutons à tout cela quelques détails craspec ([spoiler]l'épluchage devant l'église ! Le sort de la flic que j'ai personnellement trouvé très dérangeant ou encore Colin dans les toilettes !!![/spoiler]) et on en arrive rapidement à un constat assez affligeant : l'aversion de la critique Franchouille pour ce talentueux réalisateur est totalement exagéré. Silent Hill mérite bien plus que ce que j'en ai lu. Genre un bon 9 sur 10.
M'en fous j'irai pas quand même.
Les cinémas c'est rempli de tétards de forumeurs.
Je le verrai dans 6 mois tranquillou, en pouvant me gratter les couilles et appuyer sur pause pour vidanger ou bouffer un morceau... na.
J'ai entendu une autre critique disant que les interventions du mari de l'heroine cassent le rythme et l'ambiance. Vrai, faux?
BaNDiNi a écrit :Et je prends même le temps d'une bafouille... que je vais nettoyer au mieux de spoilers...
Donc, Silent Hill :
Gans installe une ambiance particulière, bizarre, "à la Silent Hill" (pour le peu que je conaisse du jeu premier du nom), et plonge son film dans un poisseux dédale habité par un bestiaire dégueulasse. Scènes stressantes à la photographie sublime (bordel, c'est Tchernobyl en enfer !), bande son tantôt inondé par le subtil tantôt dégeulant d'une brutalité baroque qui scotche au fauteuil, final hallucinant et halluciné tout simplement jouissif pour qui aime l'horreur graphique et torturée… (entre autres références Cliver Barker, Jinji Ito...)
Rajoutons à tout cela quelques détails craspec ([spoiler]l'épluchage devant l'église ! Le sort de la flic que j'ai personnellement trouvé très dérangeant ou encore Colin dans les toilettes !!![/spoiler]) et on en arrive rapidement à un constat assez affligeant : l'aversion de la critique Franchouille pour ce talentueux réalisateur est totalement exagéré. Silent Hill mérite bien plus que ce que j'en ai lu. Genre un bon 9 sur 10.
Gans évoque sa situation en France dans un interview dans le figaro
"Après le succès colossal du Pacte des loups, j'ai essayé de réaliser trois films en France. Mon propos étant de faire un cinéma d'aventure, international et populaire, en langue française. Le Pacte des loups avait ainsi obtenu 100 millions de dollars de recettes à l'étranger. Je pensais que ce serait facile de continuer dans cette voie. Surtout que 2001 avait été une année exceptionnelle : Amélie Poulain, Le Placard, La Vérité si je mens II. Nous étions les maîtres du monde, le cinéma américain avait reculé de 30%. En définitive, ni Bob Morane, ni Rahan, ni le remake du film d'Henri Decoin, Non-Coupable, avec Albert Dupontel, n'ont plu aux chaînes de télé. Sans leur apport, on ne peut pas faire du cinéma. J'étais condamné ici. Mon agent à Hollywood ne comprenait même pas pourquoi je continuais à m'entêter ! Ces films sont prêts à être tournés, mais la France n'en veut pas. On laisse la place au cinéma américain, c'est bien dommage. Je suis donc reparti d'où je venais puisque j'avais réalisé Crying Freeman au Canada. Le Canada est une zone franche, entre l'Europe et Hollywood, où l'on peut rester européen et profiter des fonds hollywoodiens. J'ai dû m'expatrier pour retravailler. C'est le problème de la France d'aujourd'hui, pays rigide où le blocage est général. Alors, je repars cet été en Asie, pour les repérages de l'adaptation d'une légende qui se situe au Japon, pendant la guerre d'unification. Tous les grands studios américains veulent le produire ! Mais je conserve ma garde prétorienne, mon producteur Samuel Hadida, mon monteur et mon chef opérateur, qui sont tous des Français."
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