Notez les derniers films vus..Ze topic qui remonte toujours3

[soleilvert]

ok ouvre mes yeux !

Il n'y a que toi qui puisse le faire.

[soleilvert]

Ne voir dans The Fountain qu'un mélo mielleux c'est vraiment rester à la surface des choses qui nous sont proposées.

certes mais que c'est lent. Les trois histoires parallèles sont confuses. On voit bien où veut en venir le chercheur mais pour le conquistador et l'astronaute ça reste obscur (presque jusqu'à la fin) au point que je me suis demandé si je ne m'étais pas endormi devant un film pour me reveiller devant un autre.

Si tu pars du principe que c'est lent c'est que tu t'attendais à quelque chose de précis. Comment pouvais-tu ensuite te laisser embarquer par une histoire qui sort des sentiers battus? Pourquoi devrait-on tout comprendre du 1er coup quand on regarde un film? Cette part d'obscur donne matière à réflexion. J'ai trouvé qu'au contraire tout s'imbriquait parfaitement. Peut-être que la représentation choisie de la spiritualité avait quelque chose de ridicule mais c'est un autre débat. Je comprends que ça puisse ne pas fonctionner pour pas mal de gens mais c'est un film qui gagne à être revu.

[tupeutla]

Puisqu'il le dit !

[soleilvert]

Et sans affiche énorme ni écriture carmin grand format.

[Caplam]

Si tu pars du principe que c'est lent c'est que tu t'attendais à quelque chose de précis. Comment pouvais-tu ensuite te laisser embarquer par une histoire qui sort des sentiers battus? Pourquoi devrait-on tout comprendre du 1er coup quand on regarde un film? Cette part d'obscur donne matière à réflexion. J'ai trouvé qu'au contraire tout s'imbriquait parfaitement. Peut-être que la représentation choisie de la spiritualité avait quelque chose de ridicule mais c'est un autre débat. Je comprends que ça puisse ne pas fonctionner pour pas mal de gens mais c'est un film qui gagne à être revu.

je ne m'attendais à rien de particulier car je n'avais rien lu sur le film avant même pas le synopsis.
Mais c'est vrai que je manque certainement d'imagination pour apprécier la dimension spirituelle du film. J'ai tendance à être plutôt pragmatique.
D'ailleurs quelle est la question posée par ce film ?
L'inéluctabilité de la mort, la jeunesse éternelle, l'existence d'un être tout puissant, l'illusion de l'immortalité ?

[soleilvert]

A travers les âges une même vision qui parle de la mort, la maladie, du deuil, de l'acceptation de la fin d'un cycle. Que nous formons un grand tout qui vit, meurt et renait sous une autre forme. C'est difficile de mettre des mots clairs et définitifs sur des notions pareilles. Aranofsky comme Malick est un des rares cinéastes capables aujourd'hui encore de nous proposer des oeuvres ouvertes comme les définissait Umberto Eco. Des oeuvres qui nous laissent une part de travail pour compléter, parfaire et finalement s'approprier davantage l'interprétation de l'ensemble. Aranofsky fait également clairement référence au peintre Jérome Bosch et son tunnel de lumière qui mène à l'au-dela:

[rafque]

oui mais parfois la frontière entre la et le chef d'oeuvre est ténue...

Maintenant pour résumer:

pi: il m'a marqué
Requiem: la claque
Fountain: m'a laissé indifférent...

[Zappy Bibicy]

C'est peut-être là la faiblesse de Requiem for a dream, le film d'ArOnofsky que j'aime le moins, le visuel caricaturé piège et ceint l'imagination, contrairement à Pi. Quand Gondry tourne Human Nature, il laisse pas mal de choses à faire au spectateur aussi je trouve.
J'attends le film de Kauffman pour cette même raison.

Enfin en règle générale, le visuel prend le pas dans le cinéma actuel, dans les blockbusters comme dans le cinéma d' "auteurs", d'ailleurs.

[soleilvert]

C'est peut-être là la faiblesse de Requiem for a dream, le film d'ArOnofsky que j'aime le moins, le visuel caricaturé piège et ceint l'imagination, contrairement à Pi.

Toutafé.

[soleilvert]

La Graine et le mulet - Abdellatif Kechiche -2007



Encore quelques salles de Paris et province pour le voir, notamment sur Lyon.

Je ne connaissais rien de l'histoire et c'est bien mieux comme ça. Un film qui sera aimé ou détesté. Détesté par ceux qui n'aiment ni le bruit ni l'odeur, ni le cinéma vérité, caméra à l'épaule à saisir des tranches de vies. Bien plus convaincant que L'esquive. On est plus dans les histoires de banlieue et les acteurs sont d'un naturel confondant. De petites histoires qui amènent progressivement le récit principal tragi-comique. Récompensé un peu partout je trouve ça amplement mérité. Un bien beau film FRANçAIS comme j'en avais pas vu depuis un bout de temps. Hafzia Herzi rayonne. J'espère qu'elle fera carrière.





17/20

[BaNDiNi]

Massacre à la tronçonneuse, le commencement : Mouais. Après un remake loupé, on continue dans le raté avec un commencement aux antipodes de l'ambiance du film original. C'est juste gore et ce sang entache un de mes films préférés. Reste quelques cadrages sympathiques...

Il était une fois : Après Leatherface, Blanche Neige... Disney se moque gentiment de ses succès sans pour autant y aller franco dans le rigolo. Ca se laisse tout de même regarder (en famille, hein) bien que personnellement, j'aurais adoré que la jolie princesse croise une bande de toxicomanes sidéens et se fasse culbuter dans une cave. Prochaine fois, Walt ?

[BaNDiNi]

Danse Macabre : Pour cet excellent film gotique, Antonio Margheriti rivalise de talent avec le grand Mario Bava ou encore Riccardo Freda. Sûrement son meilleur film avec une ambiance d'épouvante ritalienne hélas aujourd'hui disparue. Une très belle réussite pour le genre (d'après un scénario de Sergio Corbucci d'ailleurs), qui mérite sa place aux cotés du Masque du Démon et du Corps et le Fouet.

http://www.devildead.com/indexfilm.php3?FilmID=1671




Le Dernier Gang : Dommage que Zeitoun se permette beaucoup de liberté sur l'histoire incroyable du Gang des Postiches, tout en oubliant de développer la plupart des gangsters du gang et en modifiant considérablement la fin et la question du pactole... Un bon film cependant, bien fait et rythmé.

[soleilvert]

Cowboy - Benoit Mariage - 2007




Benoit mariage enfonce le clou du pathétique. Moins fun que Les convoyeurs attendent il touche la corde sensible de l'homme moderne: La vanité. Des moments de grande solitude pour un Poelvoorde triste à mourir. La fin parachève le personnage dans un moment très touchant. L'acteur en dépression depuis le film podium, suite à un double décès familial n'en est que plus sincère dans ce rôle sur l'estime de soi.


15/20



Interview de Poelvoorde sur un forum consacré aux bipolaires (sic):

http://bipotes.leforum.eu/t786-une-inte ... voorde.htm

[rafque]

Control: Yesss très bon...
Les cervolants de Kaboul: joli de belles images et une histoire touchante...

[julion]

Et JCVD??

Personne pour aller le voir. Je ne pourrai sûrement pas car je vais au ciné à deux... et je doute que ma femme, même par curiosité, accepte de venir avec moi.

Je serai curieux d'avoir vos avis...