[FILM][DVD] King Kong - 1933 - Merian C. Cooper

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[FILM][DVD] King Kong - 1933 - Merian C. Cooper

Messagepar RNO » 16 Nov 2005, 10:49

Image cover Z1 popup

Specification du DVD z1

Video: 1.33:1 (B&W)
Audio: Dolby digital mono Anglais
Sous titres: Anglais, Francais et Espagnol
Duree: 104 minutes


Bonus
DVD 1:
  • Commentaires par Ray Harryhausen et Ken Ralston, Merian C. Cooper, Ernest B. Schoedsack et Fay Wray.
  • Bandes annonces de 7 films de Merian C. Cooper
DVD 2:
  • Documentaire : "I'm King Kong! The Exploits of Merian C. Cooper" (56min)
  • Documentaire : "RKO Production 601: The Making of Kong, Eighth Wonder of the World" (2h30min)
    Ce denier est decoupe en 7 parties :
    • "The Origins of King Kong"
    • "Willis O'Brien and Creation"
    • "Cameras Roll on Kong, the Eighth Wonder"
    • "A Milestone in Visual Effects"
    • "Passion, Sound and Fury"
    • "The Mystery of the Lost Spider Pit Sequence"
    • "King Kong's Legacy"
  • "Creation" Test Footage with Commentary by Ray Harryhausen

Premier test du DVD z1 : http://www.dvdtown.com/review/kingkong1 ... 6697/3258/
test du pack complet : http://www.digitallyobsessed.com/showre ... p3?ID=8104

Voir des screenshots (6) issus de cette edition :
http://www.dvdtown.com/screenshots/king ... edi/16697/

Comme j'ai bien fait d'attendre et de ne pas prendre cettte mochete qu'est la z2 : http://www.dvdrama.net/fiche.php?5613

Et comme toujours chez DVD Beaver : http://www.dvdbeaver.com/film/DVDCompare/kingkong.htm
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Messagepar RNO » 12 Jan 2006, 09:19

J'ai revu ce film et sa "suite familiale" : Son of Kong

J'attends avec impatience la chronique de Helel ben Sahar pour confronter nos points de vue, car ils sont diametralement opposes
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helel ben sahar
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Messagepar helel ben sahar » 12 Jan 2006, 10:23

Heu... on m'appelle ? :lol:

King Kong de Meriam C. Cooper & Ernest B. Schoedsack.




Inutile de présenter à nouveau la huitième merveille du monde, surtout en ces temps derniers, où le film s’est vu donné une énième jeunesse et un regain d’intérêt avec la sortie du remake de Peter Jackson. Il est évident qu’il devient intéressant de visionner à nouveau le film de Schoedsack et Cooper, après la déferlante Néo-zélandaise, de repérer ainsi qu’elles sont les détails qui ont pu être ajoutés par le cinéaste, si les films fonctionnent de consort ou se lance dans deux directions différentes mais parallèles. Intéressant également de voir comment le métrage a pu évoluer au fil des temps dans nos esprits, s’il est toujours conforme à notre souvenir. Intéressant de voir comment les effets spéciaux fonctionnent, si la magie est toujours présente après le déluge de synthèse sous lequel semble se noyer le cinéma aujourd’hui avec plus ou moins de réussite.

Il faudrait faire preuve d’amnésie et de mauvaise foi pour insinuer que la version de Jackson enterre le film de 1933. On y retrouve les mêmes ingrédients que les années n’ont aucunement érodés. Le film installe le contexte avec précision et concision, tous les éléments s’enchaînent naturellement et happe le spectateur comme Denham emporte Ann. On se retrouve sur ce bateau, à mener ce voyage on ne sait où, porté par la sympathie extravagante du réalisateur. Mais la croisière est faussée, la musique impose petit à petit son crescendo infernal qui mène à une tension latente et qui nous laisse désarmé.
Pourtant, les premiers pas sur l’île se font sans heurts. Mais l’atmosphère est lourde et les deux réalisateurs parviennent sans mal à nous convaincre qu’un danger se trame, qu’un mystère effrayant est tapis dans l’ombre, derrière l’impressionnante stature de cette immense porte. Il y a également la découverte de ce peuple, cette tribu. Les deux cinéastes ne s’embarrassent pas, le capitaine les comprend, la communication est établie. Mais au-delà des mots, il y a la culture et les coutumes que les hommes de Denham parjureront pour protéger l’unique femme de l’expédition. Sans aucun discours complaisant ou redondant, Cooper et Schoedsack illustrent le choc des cultures, que l’insolence et l’irresponsabilité de Denham transforment en un pugilat.

La suite ? Est-il besoins de décrire à nouveau la magie qui s’anime au gré des créatures préhistoriques qui parcourent le périple à travers la jungle de l’île du crâne ? Chaque créature tuée amène la suivante, avec une folle énergie au demeurant sans pitié. Les hommes tombent sous les assauts, dans ces tableaux macabres et exotiques. Quoi de plus dépaysant que ces dinosaures animés par le fabuleux O’Brien ? Plus de soixante dix ans séparent ces effets des nôtres, et ils ne perdent pas une once de magie, de féerie, de grâce. L’expression de Kong est bluffant, la tristesse et l’attention qui animent son regard lorsqu’il est auprès de Ann restent impressionnantes.
La relation qui se créé entre la belle et la bête est d’une pudeur bienvenue, même lorsqu’il la déshabille, on reste dans un érotisme doux et subtil, créant le désir aussi bien chez la bête que le spectateurs. Jackson avait volontairement écarté cette idée, pour une relation davantage basée sur des sentiments d’attachements, sans jamais oser franchir le pas. Schoedsack et Cooper offre non seulement un spectacle euphorisant, mais d’une tendresse renversante.
On n’a guère le temps de respirer que déjà sonne le glas qui mettra un terme à l’aventure. La mise a mort de la bête est tragique. Ces toreros aériens voltigent autour de la proie et plantent leurs balles dans le corps sans défense ou presque. L’horreur qui se peint sur son visage répond à celui de la belle, qui ne peut certainement pas s’empêcher d’éprouver ce brin de soulagement. Est-ce ce regard qui tua la bête, comme semble le signifier Denham ? L’histoire nous a déjà transpercé le cœur, on se gardera bien de répondre.

King Kong est une pièce magnifique, pour une fois, le sous-titre un peu vantard qui s’affichait ne mentait pas. King Kong est bien la huitième merveille du monde. Après la vision de celui-ci, il est impossible d’en douter.

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Messagepar RNO » 27 Fév 2006, 17:17

Desole d'avoir mis si longtemps a poster, je n'arrivais pas a trouver le temps necessaire pour finir ce texte.


Voici enfin un debat interessant qui s'annonce !

Helel ben sahar nous fait l'honneur, via une prose etendue, de partager avec nous son avis eclaire et parfaitement detaille sur l'oeuvre de Schoedsack et Cooper, mais surtout d'oser la comparaison avec le remake de 2005 de Peter Jackson.

Pour lui le constat est clair, King Kong est vraiment la 8eme merveille du monde, le film de Jackson est un bon remake, mais le maitre est toujours l'original.

Je disais donc precedemment que nos avis divergeaient, et je vais prendre un plaisir non dissimule a vous expliquer sur quels points.


Il y a une difference notable de traitement du "monstre", de sa relation avec les hommes, de son interet envers sa captive.
Si le sujet principal semble etre le meme : Un monstre sur une ile isolee kidnappe une blonde, les hommes le capture et le produise en show avant qu'il ne se libere et meure abattu par les hommes qui ont peur de lui; le traitement differe, dans ses aspirations, dans la maniere dont il veut nous montrer la bete, la belle et leur relation.

Dans le King Kong original de 1933, la bete est un monstre, depourvu d'humanite, il s'amuse et terrorise la fille (pauvre blonde) qui ne voit en plus qu'un animal violent decide a la posseder jusqu'a ce que son interet s'estompe et qu'il la tue.

Elle ne s'attache jamais a lui (Kong) car rien dans son comportement ne le lui permettrait, cet animal est son bourreau, le Dieu animal et cruel qui decide de son destin. Il va meme jusqu'a deshabiller celle ci, lui arrachant des lambeaux de vetement comme on pelle une orange. Il est improbable qu'il y trouve un interet different du jeu simple d'enlever des couches a une chose, afin de voir qui est en dessous, la preuve etant qu'il porte plus d'interet au tissu qu'il enleve qu'au resultat de cette manipulation.
Un strip tease / viol, fantasme de l'auteur/realisateur ? volonte de choquer ? Je ne sais pas, si quelqu'un a une information a ce sujet ...

Mais revenons a ce qui nous preoccupe ici, la relation entre Kong et Ann, et surtout les expressions d'intelligences de Kong.
J'ai lu ca et la que cette caracteristique etait importante dans le film de 1933 et que tous etaient encore emerveille par les expressions faciales et la comprehension que le spectateur en tire sur la relation qui s'instaure en Ann et Kong.
Pour ma part, je n'ai rien vu de tel, je trouve au contraire qu'il n'existe aucun attachement relationnel entre ces deux personnages, leur relation est celle d'un jouet et d'un joueur, d'une possession et d'un possesseur. Nul rencontre intelectuelle, nulle confrontation intelligente, il n'y a pas de seduction, pas d'attirance ni de fascination, juste de la peur pour une et de la possession pour l'autre.

C'est sur ce point la que le film de Guillermin (1976) derive lui aussi de l'original (1933), car il fait en sorte d'humaniser Kong, de le rendre touchant, de part certaines actions, certaines expressions, mais surtout a travers la relation qui s'installe entre lui et la blonde (ingenue Jessica Lange, completement craquante). Il se passe reellement une seduction, et la scene de la douche sous la cascade en est une preuve irrefutable. Dans la deuxieme moitie du film, on eprouve de la peine pour cette creature, capturee, encagee, transformee en bete de foire pour honorer le dieu DOLLAR.

Kong represente la solitude a son paroxysme, et ceci, P.Jackson l'a bien compris. Il met en evidence le destin tragique d'un animal hors norme, isole et dont la vie se resume a se battre jour apres jour pour sa survie, sans espoir d'un jour meilleur car tous ceux de sa race sont morts.
Dans le film original, on ne s'interesse pas a Kong, on se moque bien de savoir s'il est seul ou non, tout ce qui compte c'est qu'il est une grosse bete, qu'il est mechant et possessif. On le ramene pour le montrer, faire un show sur Broadway et ramasser un joli paquet.
On ne s'appitoie pas sur son sort, on est meme heureux de le voir se faire degommer par les biplans. Seul Denham presnete une sorte de tristesse, mais c'est parce qu'il voit son avenir et son argent partir en fumee. D'ailleurs, dans "Son of Kong", il est ruine, poursuivi par tous ceux a qui Kong a fait des degats materiels.

Le Kong de 1933 ne raconte pas une histoire d'amour, il raconte un emprisonnement et une execution.

P. Jackson a opte pour une solution que je trouve intelligente : garder le scenario original et prendre l'aspect relationel de l'adaptation de 1976 pour le pousser encore plus loin.

Pour moi, ce King Kong est une reussite, il surpasse l'original sur tous les points, ameliorant a la fois le scenario, les personnages, les sentiments, les rebondissements. Il est plus poetique et plus violent et pourtant bien moins manicheen.

Les seuls points noirs de ce film restent cette scene "d'insecticide" a coup de mitraillette et cette autre scene de fuite des dinosaures dans le canyon, ou quasiment personne de l'equipage n'est blesse ou tue.
Je ne comprends pas l'idee de P. Jackson derriere ces moments "surrealistes", car le reste du film n'est pas de ce niveau, ni de ce ton.


Parenthese informative :

King Kong 1933 -> 104 min
King Kong 1976 -> 134 min
King Kong 2005 -> 187 min

Il apparait dans les documentaires du 2eme DVD de l'edition z1 du film de 1933, que la scene des survivants de la chute du tronc d'arbre, la mythique "spider pit sequence" avait ete enlevee a dessin et non par censure, pour cause de "rythme" ... Il est passionnant de suivre le documentaire sur la reconstitution et le tournage par l'equipe de P. Jackson de cette scene, aussi fidelement qu'ils ont pu la reconstituer. C'est un travail titanesque qui met en evidence l'implication enorme que la realisation de ce film fut pour Willis O'Brien, le genial animateur/responsable des effets speciaux et mentor de Ray HarryHausen.


A Mediter : Chose bizarre, Kong se voit offrir, depuis la nuit des temps, des donzelles plus ou moins moche, plus ou moins a son gout, mais la "logique" voudrait qu'une grosse moche bien poilue lui plaise plus qu'une blonde platine epilee et sophistiquee, et pourtant .... qu'en pensez vous ?
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Gambit
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Messagepar Gambit » 27 Fév 2006, 17:55

Je pense le contraire, et spécialement pour la question que tu poses à la fin.
La relation entre Kong et la "blonde platine", est une métaphore de la relation amoureuse archaique, voire à rapprocher de l'oedipe.
Du point de vue de Kong, c'est notre rapport au sexe, d'un point de vue d'une relation d'objet possessive, destructrice. En d'autres termes, c'est notre "animal" pas encore socialisé qui s'exprime. (d'où l'aspect de bête).
L'objet de désir étant clairement représenté par une jeune femme dévêtue... et non poilue et animale (ce qui anéantirait la dimension symbolique de cette relation).
Et c'est là, plus que dans sa mise en scène pataude, plus que dans ce grand huit interminable et mécanique d'effets spéciaux à tout va, que Jackson s'est planté dans les grandes largeurs.
Il le dit lui-même, il ne s'est pas investi dans la dimension érotique du sujet. Ce qui est un aveu à mon sens d'infantilisme (et certainement de crainte inconsciente de se rapprocher du coeur de l'histoire), et la raison pour laquelle son Kong ne fonctionne pas.
Il humanise son Kong, comme un être humain (et fait disparaitre sa dimension archaique), et aboutit un un ridicule non voulu (expressions et humour "socialisées" de Kong).
Bref, il transforme le mythe très fort de King Kong en Disney sans toute sa portée symbolique et inconsciente.
Id ps3: gambit-cinetson

Ne rentre pas sur ce terrain avec moi, ça vaudra mieux pour toi, Fafadudu, aware.

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helel ben sahar
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Messagepar helel ben sahar » 27 Fév 2006, 23:09

Je réponds rapidement ce soir, mais j'y reviendrai plus longuement.

Je ne suis évidemment pas toujours d'accord avec ton texte RNO, ni avec la réponse de Gambit d'ailleurs.

La principale différence entre le film de Cooper et celui de Jackson, et qui va déterminer toute l'approche opposée des deux réalisateurs est l'âge du gorille. Dans le film de Cooper, il possède l'expression de la jeunesse, une fougue qui le rend un peu puéril. Dans le métrage de Jackson, on s'aperçoit que Kong est vieux, blessé, sa fourure est lardée de cicatrices, son visage est "ridé", marqué par les années.

C'est finalement cette différence qui motive les deux réalisateurs dans leur démarche pour arriver finalement à des résultats différents, mais non moins parallèles.

Je développerai un peu plus tard, pour éviter d'être trop confus, les différents traitements dans le rapport de Ann et Kong dans les deux films.

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Messagepar RNO » 28 Fév 2006, 10:55

Gambit a écrit :La relation entre Kong et la "blonde platine", est une métaphore de la relation amoureuse archaique, voire à rapprocher de l'oedipe.


Je ne comprends pas du tout ton rapport a Oedipe, je ne le vois pas.

La metaphore bete/femme est evidente, mais faut il tout excuser au nom de cette metaphore ?

Gambit a écrit :Il humanise son Kong, comme un être humain (et fait disparaitre sa dimension archaique), et aboutit un un ridicule non voulu (expressions et humour "socialisées" de Kong).


Tu sembles oublier ques les gorilles sont des animaux disposants d'un vrai systeme social, tres hierarchise mais reellement evolue.
Je n'ai pas trouve ses reactions bizarres, c'est un animal intelligent, on le comprend assez vite. Le gorille est un animal très paisible et sociable.

Gambit a écrit :Du point de vue de Kong, c'est notre rapport au sexe, d'un point de vue d'une relation d'objet possessive, destructrice. En d'autres termes, c'est notre "animal" pas encore socialisé qui s'exprime. (d'où l'aspect de bête).
...
L'objet de désir étant clairement représenté par une jeune femme dévêtue... et non poilue et animale (ce qui anéantirait la dimension symbolique de cette relation).
Il le dit lui-même, il ne s'est pas investi dans la dimension érotique du sujet. Ce qui est un aveu à mon sens d'infantilisme (et certainement de crainte inconsciente de se rapprocher du coeur de l'histoire), et la raison pour laquelle son Kong ne fonctionne pas.


Jackson ne s'est pas investi dans la dimension erotique de cette relation, mais le film de 1933 non plus.

Je ne trouve pas la scene d'effeuillage erotique, j'ai deja donne mon avis dessus.
Par contre, dans le Kong de 76, cette approche est clairement visible.
Dans celui de 2005, c'est le rire/humour 1er degre qui est le moyen de communication mis en evidence.

En rangeant la relation qui lie Kong et Ann par ordre d'importance :
Kong 1933 : peur / domination
Kong 1976 : fascination / peur / erotisme
Kong 2005 : fascination / protection / amitie / peur

helel ben sahar a écrit :La principale différence entre le film de Cooper et celui de Jackson, et qui va déterminer toute l'approche opposée des deux réalisateurs est l'âge du gorille. Dans le film de Cooper, il possède l'expression de la jeunesse, une fougue qui le rend un peu puéril. Dans le métrage de Jackson, on s'aperçoit que Kong est vieux, blessé, sa fourure est lardée de cicatrices, son visage est "ridé", marqué par les années.

C'est finalement cette différence qui motive les deux réalisateurs dans leur démarche pour arriver finalement à des résultats différents, mais non moins parallèles.

C'est un point interessant que tu souleves ici.
Cependant je me demande bien s'il est recevable.
Kong est un dos argente, c'est a dire un male dominant, generalement a la tete d'un clan.
Je ne suis pas sur que Cooper et O'Brien se soit reellement pose la question de l'age de Kong. Je n'ai rien lu ni rien vu a ce sujet.

Je ne vois pas de preuves de jeunesse dans le film de 1933.
Kong est juste un peu ridicule avec ses gros yeux qui roulent.

Jackson en a fait un dos argente solitaire, mais il est effectivement plus facile de travailler sur un materiel existant et d'en corriger les erreurs. Le visage et le corps montrent les traces de ses affrontements quotidiens avec les especes animales de Skull Island, il est fort, mais pas invulnerable, et cela ne precise en rien son age.

A noter qu'il ne presente aucune trace de poils blancs ou meme gris.

Tu me trouves vieux ??
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Vraiment, je ne crois pas cet argument recevable
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Messagepar RNO » 08 Mars 2006, 21:27

Helel ?
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Messagepar Nobal » 09 Mars 2006, 04:15

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