Gambit a écrit :La relation entre Kong et la "blonde platine", est une métaphore de la relation amoureuse archaique, voire à rapprocher de l'oedipe.
Je ne comprends pas du tout ton rapport a Oedipe, je ne le vois pas.
La metaphore bete/femme est evidente, mais faut il tout excuser au nom de cette metaphore ?
Gambit a écrit :Il humanise son Kong, comme un être humain (et fait disparaitre sa dimension archaique), et aboutit un un ridicule non voulu (expressions et humour "socialisées" de Kong).
Tu sembles oublier ques les gorilles sont des animaux disposants d'un vrai systeme social, tres hierarchise mais reellement evolue.
Je n'ai pas trouve ses reactions bizarres, c'est un animal intelligent, on le comprend assez vite. Le gorille est un animal très paisible et sociable.
Gambit a écrit :Du point de vue de Kong, c'est notre rapport au sexe, d'un point de vue d'une relation d'objet possessive, destructrice. En d'autres termes, c'est notre "animal" pas encore socialisé qui s'exprime. (d'où l'aspect de bête).
...
L'objet de désir étant clairement représenté par une jeune femme dévêtue... et non poilue et animale (ce qui anéantirait la dimension symbolique de cette relation).
Il le dit lui-même, il ne s'est pas investi dans la dimension érotique du sujet. Ce qui est un aveu à mon sens d'infantilisme (et certainement de crainte inconsciente de se rapprocher du coeur de l'histoire), et la raison pour laquelle son Kong ne fonctionne pas.
Jackson ne s'est pas investi dans la dimension erotique de cette relation, mais le film de 1933 non plus.
Je ne trouve pas la scene d'effeuillage erotique, j'ai deja donne mon avis dessus.
Par contre, dans le Kong de 76, cette approche est clairement visible.
Dans celui de 2005, c'est le rire/humour 1er degre qui est le moyen de communication mis en evidence.
En rangeant la relation qui lie Kong et Ann par ordre d'importance :
Kong 1933 : peur / domination
Kong 1976 : fascination / peur / erotisme
Kong 2005 : fascination / protection / amitie / peur
helel ben sahar a écrit :La principale différence entre le film de Cooper et celui de Jackson, et qui va déterminer toute l'approche opposée des deux réalisateurs est l'âge du gorille. Dans le film de Cooper, il possède l'expression de la jeunesse, une fougue qui le rend un peu puéril. Dans le métrage de Jackson, on s'aperçoit que Kong est vieux, blessé, sa fourure est lardée de cicatrices, son visage est "ridé", marqué par les années.
C'est finalement cette différence qui motive les deux réalisateurs dans leur démarche pour arriver finalement à des résultats différents, mais non moins parallèles.
C'est un point interessant que tu souleves ici.
Cependant je me demande bien s'il est recevable.
Kong est un dos argente, c'est a dire un male dominant, generalement a la tete d'un clan.
Je ne suis pas sur que Cooper et O'Brien se soit reellement pose la question de l'age de Kong. Je n'ai rien lu ni rien vu a ce sujet.
Je ne vois pas de preuves de jeunesse dans le film de 1933.
Kong est juste un peu ridicule avec ses gros yeux qui roulent.
Jackson en a fait un dos argente solitaire, mais il est effectivement plus facile de travailler sur un materiel existant et d'en corriger les erreurs. Le visage et le corps montrent les traces de ses affrontements quotidiens avec les especes animales de Skull Island, il est fort, mais pas invulnerable, et cela ne precise en rien son age.
A noter qu'il ne presente aucune trace de poils blancs ou meme gris.
Tu me trouves vieux ??
Vraiment, je ne crois pas cet argument recevable