Vous écoutez quoi, là maintenant, tout de suite ?

[Ghost]

Broken Bells en boucle aussi depuis 3 jours. Inlassable pour l'instant, tout comme l'est à mes oreilles The Duckworth Lewis Method depuis plus d'un mois.

Gonjasufi, c'est assez spécial mais tellement différent du reste

[Camui]

Ah mais il chante, Chabal ?

[Xéna]

[Goana]

Arf, le nanard avec Kurt Russell.



Bonanniv' Kurt si tu nous lis...

[Ghost]

Jack Burton un nanard ??? Retire ça tout de suite !

[Goana]

Je ne l'ai pas vu, mais ça en a l'aspect.

Ça a quand-même l'air bien délire au xième degré, si tu dis que ça se laisse voir je vais peut-être acheter le mkv.

[Ghost]

Attention, il faut le replacer dans son époque hein.

[RNO]

non, c'est un nanard.

[Ghost]

Non, c'est un chef-d'oeuvre.

[BaNDiNi]

Jack Burton est directement inondé par le foutre de Ogami Ito a.k.a. Baby Cart, le grand Carpenter a été très influencé par les 6 films de la série avant de s'atteler à réaliser ce énième chef d'oeuvre. Ghost il a pas des goûts de Gambit ou de RNO.

Sinon j'écoute ça :

Doomriders - Darkness Come Alive, sorte de Danzig qui rencontre Entombed, si vous voyez un peu l'truc... Ca fait du bien avec le retour du soleil.

[Ghost]

Encore un album qu'il est bieng.
Merci Zappy.

[Ghost]

Atlas Sound - Logos

Atlas Sound est le projet solo de Bradford Cox qui n'est autre que le chanteur du groupe Deerhunter. Poussé par les excellentes critiques de son premier opus sorti en 2008, Cox a approfondi sa démarche solo en confirmant son approche expérimentale dans "Logos", album merveilleusement abouti. Et sa marque de fabrique c'est de créer une atmosphère de lévitation musicale, toujours en équilibre entre la chaleur et la sérénité que provoque son inspiration et un sentiment de fragilité, de tristesse, d'épuisement. C'est certain, "Logos" convoque un état intérieur de vérité et nous aspire dans sa dimension toute particulière.

Atteint du syndrome de Marfan depuis toujours, Cox pourrait tirer cette inspiration des douleurs et des mutations qu'il vit intérieurement. Quoiqu'il en soit, "Logos" est bouleversant, tant il fait entrer, dès les premières notes dans son intimité.
Le titre d'ouverture "Light That Failed" donne immédiatement la dimension dans laquelle on ne s'extirpera plus tout au long de l'écoute, confirmée par Orchid et ses voix éthérées, ses percussions suaves et sa guitare vaporeuse. L'excellentissime "Walkabout" nous guide alors dans une cathédrale en état d'hypnose quand soudain les grandes orgues mutent en un clavier limpide et se font rattraper par une rythmique et des coeurs déterminés. Le troublant et magnifique "Criminals" achève la transition en offrant une troublante lumière apportée par des guitares et une voix plus structurés, plus pop pouvant parfois faire penser à Kent sur leur très bon album "Hagnesta Hill" (2000). "Sheila" rappelle alors les esprits crépusculaires de son inspiration pour une chanson d'amour magnifique programmant "de mourir ensemble". On se laisse alors convaincre par l'obsédant "Quick Canal" chanté par Laetitia Sadier (Stereolab) pur moment de douceur et de bonheur. Puis s'achève progressivement la mutation vers une dimension pseudo-electro avec "Logos", titre de clôture qui renoue avec l'instinct déstructuré de Cox.

"Logos" est une oeuvre magnifique qui peut surprendre à la première écoute et mérite de s'y attacher. Une forme de pop subversive qui bouleverse l'ordre des choses dans la culture Indie Rock et convoque un autre monde dans lequel on pourrait vouloir rester malgré nous. J'adore.

[Zappy Bibicy]

Putain les texans.



Cet album est du même acabit tout du long. Le second est plus lent et mélancolique. Comme même. Des texans.

[ckl.kookus]

Un petit revival ...


War Inside My Head !

Sinon, le dernier Immolation poutre sa race. Ca récure les cages à miel comme il se doit ...

[BaNDiNi]

Tom Waitsien en diable !