Environnement de test :
• Écran peint sur mur, gain 0.8 sur 3 m 50 de base, tous les VP (optiques) situés à env. 5.80 m. de l’écran
• Lecteur DUNE HD DUO (2D)
• Lecteur PCH-400 (3D)
• Ampli AV Onkyo NR-609
Films 2D :
• Samsara
• Le Royaume de Ga'Hoole
• My Week with Marylin
• The Dark Night
• Casino Royale
Films 3D :
• Madagascar 3
• IMAX Grand Canyon (générique d’ouverture)
Je tiens à préciser que les impressions citées ci-dessous n’ont que des valeurs subjectives. Sur le plan technique, seul la luminosité des 3 VP a été mesurée (iris ouvert au max.)
Sony
• Eco = 524 lumens
• Normal = 814 lumens
JVC
• Eco = 518 lumens
• Normal = 699 lumens
SIM
• Eco = 742 lumens
• Normal = 876 lumens
Le JVC qui était placé exactement au même endroit que le Sony, on a pu constater des écarts de mesure de luminosité assez important entre les différents points de mesures (mesures en 5 points, moyenne des 5 mesures) contrairement au Sony où les écarts sont plus faible, sur le SIM également, mais il n’était pas tout-à-fait au centre et placé à env. 30 cm. du sol. Donc on dira que l’uniformité lumineuse était meilleure sur le Sony. Le JVC étant tout neuf, il y a peut-être une période de rodage à prendre en compte. Malgré ça, difficile de percevoir cette différence dans un film.
Nous avons procédé à quelques extraits des films mentionnés plus haut, en premier lieu sur le Sony, puis remplacé par le JVC et terminé avec le SIM.
Les VP ont tous été connectés à l’ampli AV Onkyo NR-609 munis d’une puce Marvell QDEO permettant d’ajouter un certain sharpness ou pas. L’ensemble des extraits et ce sur tous les films la QDEO était activée et son premier niveau de sharpness enclenché. A ce jour j’ai toujours utilisé la puce de mon ampli sur le Sony moins destructrice que le RC mais permettant d’avoir un plus au niveau du piqué. En ayant pu comparer avec les deux autres VP, je me suis aperçu que le niveau de netteté était quoi qu’on fasse plus destructeur sur le Sony que sur le JVC et le SIM. On le distingue nettement sur les caractères insérés dans un film (générique ou autre) sont marqués par des « escaliers » et perdent ainsi toute leur rondeur. Il arrive parfois si le film est très bien encodé que ce problème n’apparaisse pas, et dans ce cas c’est super, mais c’est loin d’être la majorité des cas. En activant cette puce sur le Sony, on renforce de manière assez nette le piqué (sans égaler le RC qui est encore plus destructeur), mais on sent bien que ce n’est pas naturel et on perd en consistance une certaine densité de l’image et la texture perd tout son naturel.
En ayant la même config. d’image sur l’ampli AV mais en passant les extraits sur le JVC et le SIM, on accentue la netteté tout en conservant la rondeur des caractères et les deux VP conservent toute la densité, en particulier le JVC qui offre dans son image plus de « matière ». Bon ce n’est pas simple à expliquer, mais assez clairement le JVC distille une image vraiment plaisante doté d’une texture dense et soyeuse signée JVC et ce même avec une certaine accentuation d’image contenue.
En gros on peut acheter 10 JVC ou 10 Sony pour un SIM, et très franchement je préfère même un seul JVC. Le SIM s’adresse clairement à ceux disposant de très grandes bases (et aussi un gros budget), 3 m 50 et plus sont ses terrains de jeux. Lumineux certes, mais offrant un magnifique contraste. Personnellement je n’ai pas été bouleversé par son image.
En revanche le JVC m’a beaucoup plus, un poil plus lumineux (voir aussi lumineux sinon plus que le Sony) et il serait mien.
Le Sony reste un excellent VP pouvant s’épanouir sur de bonnes bases, c’est la principale raison pour laquelle je vais le garder, et sa 3D (même si ce n’est pas une priorité) est excellente. Il offre une dynamique un peu plus présente que sur le JVC, en revanche question texture le JVC est AMHA supérieur et accepte mieux certains traitement lié au sharpness.
Tout ceci n’est qu’un constat personnel (à part les mesures de luminosité) et je pense qui est partagé par mes 2 acolytes, qui peuvent s’ils le souhaitent, compléter leurs impressions.
Sony
+ Luminosité
+ Outils de colorimétrie
+ Bruit contenu (ventilation)
+ Contraste
+ 3D de qualité
- Optique manuelle
- Motion Flow toujours perfectible
- RC utilisable que sur des sources « parfaites » (Samsara par exemple) et pas progressif malgré les 100 niveaux de réglages
JVC
+ Contraste saisissant
+ Optique motorisée de qualité
+ Texture, densité de l’image (sentiment très personnel)
- CMD toujours perfectible
- Bruit ventilation en mode haut
- Pas de CMS
-> 3D pas testé
SIM
+ Excellent contraste
+ Luminosité et dynamique
+ Piqué naturel
+ Pas d’AEC
- Bruyant (tous les modes)
- Convergences pas super (non réglables)
je me suis dis que t'avais sûrement beaucoup de boulot à calibrer tous ces BenQ 
(cette nouvelle année commence bien pour moi ! et ma salle dédier qui avance a la vitesse de l éclaire ... que du bon pour 2013!!)
