SONY VPL-HW50ES : IFA BERLIN 2012 Test en ligne page 1

2D et 3D - DLP, LCD, D-ILA, SXRD...

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alcine
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Re: SONY VPL-HW50ES : IFA BERLIN 2012 Test en ligne page 1

Messagepar alcine » 26 Oct 2012, 14:37

merci pour cette critique serge. bon choix d'avoir deux vp . suivant les films tu peux changer mais bon il faut la place.

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southstar
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Re: SONY VPL-HW50ES : IFA BERLIN 2012 Test en ligne page 1

Messagepar southstar » 26 Oct 2012, 15:35

Pour vous faire une idée , j ai posté qq photos , la http://www.hdfever.fr/forum/viewtopic.p ... 6&start=30

en toute simplicité car si a une époque je m étais fait un " tour de main " la j ai ressorti le NIKON de sa boite et pan , pan c est tout ....pas taper !.....

A+

jpvoit
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Re: SONY VPL-HW50ES : IFA BERLIN 2012 Test en ligne page 1

Messagepar jpvoit » 26 Oct 2012, 18:08

worf a écrit :Merci Serge, personnellement je trouve tes réglages de netteté excessifs mais c'est ton projecteur et ton image donc rien à redire ;)


Salut Worf,

tu peux nous rafraîchir la mémoire.
A savoir tu préconisais quoi comme réglages ?

Car perso , je ne suis pas très loin de ces réglages .

Jp
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Re: SONY VPL-HW50ES : IFA BERLIN 2012 Test en ligne page 1

Messagepar jpvoit » 26 Oct 2012, 18:15

En ce qui concerne le Ghosting du Sony, il semble que ce soit un problème de lunettes qui seraient mal réglées par rapport au VP.
Ou est ce l'inverse ?

En ce qui me concerne, après avoir rentré 3 marques différentes de lunettes (MonsterVision,Xpand,Volfoni), j'ai réglé les temps d'ouverture et de fermeture sur les Xpand104,
et je n'ai quasiment plus aucun Ghosting !

Cordialement,
Jp
Dernière édition par jpvoit le 26 Oct 2012, 18:55, édité 1 fois.
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Re: SONY VPL-HW50ES : IFA BERLIN 2012 Test en ligne page 1

Messagepar jpvoit » 26 Oct 2012, 18:56

OK idem pour moi.
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southstar
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Re: SONY VPL-HW50ES : IFA BERLIN 2012 Test en ligne page 1

Messagepar southstar » 26 Oct 2012, 19:37

j ai en effet descendu les valeurs ....OPPO a zero , RC + 10 , FILTRE BRUIT + 10 , NR sur low ma foi c est pas mal :lol:

Image

Uploaded with ImageShack.us

Image

Uploaded with ImageShack.us

Image

Uploaded with ImageShack.us


Image

Uploaded with ImageShack.us


c était juste pour donner des idées , pas d inquiétudes , je ne polluerai pas le post par un flot incéssant de photos ....

mon mini CR est terminé , merci a GREG pour m avoir convaincu de faire un détour par SONY , ça en vaut la peine .

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Laurent
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Re: SONY VPL-HW50ES : IFA BERLIN 2012 Test en ligne page 1

Messagepar Laurent » 27 Oct 2012, 11:23

C'est pas un peu flou?
XTREM SCREEN "The full potential of your projector finally revealed..."

Notre site
https://m.facebook.com/xtremscreen/

wayne
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Re: SONY VPL-HW50ES : IFA BERLIN 2012 Test en ligne page 1

Messagepar wayne » 28 Oct 2012, 01:47

moi aussi je trouve 1 peu flou ! :|
ampli: arcam avr850 - ampli P parasound a21 et a52+ - enceintes: klipsch 2rf7-mk3; 1rc64-mk3; 2rs62mk2-2rs52mk2 - videopro.sony vw 550es- lecteur pioneer lx500 audiocom et oppo 203eu - ecran daylight extrem ABSOLUTE Perfect White 1.7 - source 1vu+ ultimo 4k -1 1sub.. velodyne spl-1200 ultra -

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master64
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Re: SONY VPL-HW50ES : IFA BERLIN 2012 Test en ligne page 1

Messagepar master64 » 28 Oct 2012, 09:10

Bonjour tout le monde ...
Voici le fichier avec les caractéristiques de certains projecteurs mis à jour avec le nouveau Sony.

Image

Je inséré les valeurs des HW50ES VPL mesurées par Greg en deux lignes distinctes, avec et sans l'aide de l'iris dynamique.
Bon dimanche à tous ..!
master64

toni1
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Re: SONY VPL-HW50ES : IFA BERLIN 2012 Test en ligne page 1

Messagepar toni1 » 28 Oct 2012, 11:54

Bonjour worf

J’ai depuis 3-4 ans un pana ax100 lumineux hd ready avec lissage qui marche bien avec des titres br de bonne qualité mais moins avec mes videos full hd de la caméra pana sd700 (manque de définition, de peps et de profondeur)

Je souhaite upgrader.

Je projette sur un mur préparé (gain 1.2 environs) avec une image de 3.2m de large (le projecteur est à 4.5m . La hauteur des yeux est quasiment au centre de l’image pour une bonne immersion ) . aucun zoom.

Pour la 3d, je souhaite garder ma taille de 3.2m de base pour garder une bonne immersion.

Pour remplir ces conditions j’hésite…

- Sony HW50 : j’ai peur qu’en 3d pour conserver cette taille d’écran que la réserve en lumen ne soit pas suffisant.
- Pana 6000 qui a plus de réserve en lumen pour la 3d mais avec un avis mitigé d’Art Freeman de Projectorreview.
- Benq w 7000 pour le piqué dlp mais l’image ne va me faire que 2.8m de large d’après les calculs sans parler des autres problèmes .

Merci à l’avance pour tes conseils

toni1
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Re: SONY VPL-HW50ES : IFA BERLIN 2012 Test en ligne page 1

Messagepar toni1 » 28 Oct 2012, 12:11

Je pourrais donc garder ma taille d'écran en 3d aussi ??

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Coxwell
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Re: SONY VPL-HW50ES : IFA BERLIN 2012 Test en ligne page 1

Messagepar Coxwell » 28 Oct 2012, 13:52

Après 10 heures passées devant le Sony 50ES, voici mon compte-rendu.

Background HC, contextualisation, subjectivité

Avant tout avis posé sur le 50ES, j'aimerais rappeler l'importance de ne pas faire de projection mentale visant à idéaliser tel ou tel appareil. Il ne s'agit pas de fantasmer ou de se faire une représentation abstraite et "idéale" de quelque chose qui en réalité n'existe pas : une machine aboutie, parfaite. Il faut toujours garder à l'esprit l'allégorie de la caverne de Platon.
Cela étant dit, ce postulat de départ ne m'empêche pas d'être perfectionniste quant à la création et la diffusion d'une image. Mon propre père travaillant dans le monde de la vidéo, j'ai toujours été sensible à la composition technique et artistique d'une image. Ceux qui me connaissent estiment sans doute que ce perfectionnisme est pathologique :mdr:
Ce Sony suit un certain nombre d'appareils que j'ai eus (plus ou moins longtemps) ces deux dernières années.
-Sony HW20
-Mitsubishi HC9000D
-Sony VW90ES
-JVC X30
+ (2 jours de "prêt" cet été du Samsung SP-A900B de Must@ng que je remercie au passage)
Je ne parlerai pas du matériel que je n'ai pas vu dans mon environnement, car cela fausserait toute comparaison, et sa crédibilité. Je ne comprends pas qu'on puisse comparer des machines dans des environnements différents, avec des sources différentes. L'idéal étant bien entendu de comparer les machines, in vivo, en même temps, dans son environnement.
Je n'ai pas pu le faire systématiquement (seulement les 3 premiers de la liste et le 90ES contre le JVC X30)
Enfin, je voudrais insister sur la subjectivité et la nécessaire distanciation critique permettant de temporiser l'enthousiasme d'une acquisition, qui se traduit généralement par un rejet de l'autre. Il faut entretenir l'esprit critique et garder actif son cortex, et comprendre que la joie ne doit pas repousser les limites du raisonnement objectivant.

Conditions de visionnage

Il est déterminant de rappeler à quel point l'environnement est primordial pour évaluer, mesurer et apprécier les performances d'un projecteur. Il n'y a pas de lieu parfait (excepté peut-être quelques labos des constructeurs ?), mais on doit assurer avant toute chose que son environnement permet d'exploiter le maximum d'un appareil quel qu'il soit.
J'ai lancé un sujet récemment sur le contraste perçu et l'importance de limiter les pertes du contraste intra-image - ANSI par la réflectivité de la lumière par incidence.
Avant même d'imaginer changer de projecteur, d'appareil, de source, déterminer tous les éléments que vous pouvez changer dans votre pièce et qui auront un impact plus important que n'importe quel autre gadget électronique.

-J'ai donc une pièce dédiée (petite) qui est sans source lumineuse parasite : pas de diodes d'appareils, pas de fenêtre visible, pas de lumière sous la porte.
Toute la pièce est couverte d'un tissu molleton de studio photo noir absorbant tendu par des câbles sur tous les murs ou agrafé dans le cas du plafond à travers la pièce pour casser la hauteur sous plafond. Mon "faux plafond" noir est à 3m du sol.
Tout est couvert de noir en face de l'écran. (Mes enceintes sont également couvertes de ce même tissu).
-L'écran fait 203 cm de base. C'est un écran cadre Sinelux PVC - gain 1 (pas de point chaud lumineux).
-Le projecteur est installé sur le mur à 350cm de l'écran. J'utilise un peu le zoom et un peu le lensshift.
-J'ai un lecteur Oppo 93 en source.

Discussion autour de quelques notions déterminantes avant évaluation du projecteur

Je voudrais revenir sur quelques points qui me semblent importants, et présenter mon paradigme pour évaluer et apprécier un appareil.

1. Contraste "réel" et subjectif

Le contraste réel est celui dont est capable le projecteur, au regard de ses performances à la fois électroniques et optiques, dans des conditions bien souvent non reproductibles. (Je ne reviendrais pas sur ce que Roland a déjà expliqué sur les mesure en labo du contraste natif du projo : pas d'optique, blanc à 9000k, etc.
Le contraste subjectif, perçu, est à la fois la conséquence du premier, mais aussi et surtout de la pièce. Un projecteur a les performances théoriques en fonction de l'environnement où il se trouve. La perception du contraste est une notion qui dépend de plusieurs critères qui sont souvent peu mises en avant par les testeurs.

Le contraste natif-séquentiel. Le chiffre regardé par tous. C'est le critère qui apparaît aux yeux de tous comme étant le plus discriminant. Et pourtant...
Le contraste natif du projecteur est déterminé par la retenue des fuites de lumière résiduelle à très bas APL (pour préserver les noirs) et sa capacité à éclairer les premiers niveaux de blanc.
Mais comme l'a si bien montré Emmanuel sur ce forum, le contraste natif n'est une valeur discriminante que sous un certain seuil de blanc : Le palier 20 sur une mire de noir, soit un peu moins de 2% de blanc ! Un projecteur avec un contraste natif mesuré à 5000:1 (dans des conditions sérieuses d'évaluation) sera aussi contrasté qu'un projecteur à 1 000 000 :1 passé ces 2% de blanc (les critères qui les distingueront ensuite seront propre à l'ANSI, gamma, etc)
Autrement dit, il faut réellement relativiser la mesure du natif, à partir du moment où le projecteur est capable d'une performance tout à fait respectable. (5 à 10 000:1 mesuré avec des outils performants). La plupart des projecteurs actuels en sont capables, excepté peut-être les Tri-matrices bas de gamme et autres petits DLP.

En réalité, la perception du contraste global est bien plus déterminé par le contraste ANSI

Le premier facteur à être réduit dans une pièce de cinéma est le contraste intra-image, celui qui dépend du contraste ANSI et des parois adjacentes à l'écran. Le retour de la lumière sur l'écran nuit au noir de l'image, et réduit l'écart du blanc et du noir produit par le projecteur. Ainsi, plus un projecteur est capable de creuser la différence entre le blanc et le noir sur une scène cinématographique, moins les retours seront nuisibles.
Les spectateurs et possesseurs d'installations HC devraient se pencher beaucoup plus sur le contraste ANSI du projecteur, plus que sur le natif en soi, car c'est la première cause de dégradation d'une image notamment à cause de leur environnement de projection.
Mon expérience à ce sujet est intéressante : le Samsung SPA900 (qui a fort CR ANSI) donne autant de relief si ce n'est plus dans ma pièce avec un plafond blanc qu'un tri-matrice dans la même pièce avec un plafond noir. Il est moins handicapé par la réflectivité de la lumière par incidence, ou du moins, son ANSI supérieur permet de garder encore un avantage.

2. Contraste, gamma, éclairement lumineux : la dynamique d'image

Au delà des données de contraste réel du projecteur, d'autres critères sont aussi déterminants si ce n'est plus pour l'appréciation d'une image - contrastée.
Je voudrai revenir sur deux points en particulier : le gamma et l'éclairement lumineux

Le gamma est une notion essentielle pour apprécier la lisibilité d'une scène, les dégradés, les transitions. Je ne reviens pas sur la notion électronique (tension appliquée sur la matrice...) mais toujours est-il qu'il peut créer du relief, accentuer la perception du contraste, ou au contraire délaver une image. La linéarité d'un gamma est souvent corrélée à un dégradé parfait sur toute l'échelle de gris, mais là encore, il y a débat.
Malheureusement, les projecteurs sont bien souvent handicapés à ce sujet. Soit leurs réglages d'usine sont déficients au sens ou ils sont trop descendants, ou leur outil de correction engendrent bien souvent des comportements instables et dégradants à l'image. Exceptés les DLP qui ont une sortie de réponse linéaire, les Tri-matrices sont mal lotis.
Les JVC faisant de mon expérience, partie du pire. La correction de gamma a des effets qui a un certain moment rendent l'électronique instable, qui de toute façon, travaille de manière dynamique, ce qu'on ne voit pas sur une courbe de gamma "arrêtée" en 20 points et mesurée par un soft et une sonde de calibration.
Ce qui est essentiel, c'est la valeur globale du gamma, haute, permettant de resserrer les écarts blanc-noir pour donner du relief intra-image.
Au cinéma, les valeurs sont autour de 2.5 - 2.6, chose inaccessible avec un Tri-matrice réflectif. Pour s'approcher de valeurs hautes et cinématographiques, il faut remplir des conditions déterminantes : une pièce réellement noire pour ne pas nuire à la lisibilité du noir à bas APL et une forte valeur de luminance pour remonter le tassement naturel de luminosité lié au gamma.

Par conséquent, le relief, la profondeur et le contraste perçu s'explique par la conjugaison d'une valeur de gamma haute, d'un éclairement lumineux important, et d'un environnement approprié.
Ce sont les contraintes que l'on doit s'imposer pour espérer bénéficier du meilleur de sa machine.

On en arrive finalement à la notion de dynamique d'image. En réalité, la dynamique est la notion fédératrice reliant tous ces critères, notamment en terme de surface illuminé, de gamma et CR de la machine. La notion de contraste perçue provient de cet ensemble et notamment de l'éclairement lumineux qui est absolument essentiel pour apprécier une image.
La plupart des machines ne sont pas capables de délivrer une image contrastée (subjectivement perçu) car elles ne sont pas capables d'être dynamiques : l'éclairement lumineux (illuminance) est bien trop bas pour donner au blanc la clarté nécessaire en conditions réelles. En effet, le gamma ne conditionnant pas la mesure d'une mire à 100% de blanc, on peut faire dire ce qu'on veut à la luminance du projecteur qu'on ne retrouvera pas en conditions réelles avec l'application du gamma.
C'est pourquoi je pense, de part mon expérience, qu'une luminance d'écran à 14fl n'est en rien un signe de respect de la norme et d'appréciation générale si on ne prend pas notamment en compte le gamma en conditions réelles, c'est à dire la perception du spectateur au cours d'un film. Une mire à 100% est un indice à prendre avec beaucoup de précaution, notamment si on cherche à obtenir un gamma haut et un blanc non écrêté in vivo (235 ou 255 ?)
La luminance de l'écran n'est pas fatigante dès lors que l'image est correctement ajustée et avec le bon gamma.
35fl sur un écran de 2m avec un gamma cinéma n'est absolument pas fatigant, bien au contraire. D'ailleurs la sensation de contraste n'est jamais aussi importante. Elle est justement corrélée avec la surface illuminée. Un écran de TV apparaît d'autant plus contrastée subjectivement que sa luminance est forte.

3. Définition (perçue), colorimétrie et stabilité

Le troisième point qui me semble déterminant concerne bien entendu la définition (perçue) d'une image ainsi que la colorimétrie - stable d'un produit.
Je parle de définition perçue, pour faire la différence avec la définition théorique (Full HD - Hd ready), et saisir l'importance de la manière dont sont reproduits chaque pixel, chaque information à l'image, par le biais de la MTF, du contraste inter-pixel.
Malheureusement, là encore il y a les discours marketing et la réalité perçue par le spectateur. Les Tri-matrices sont handicapés par les convergences, par des taille de matrices assez faibles. L'image composée de 1920x1080 points est reproduite avec beaucoup de "douceur" car la séparation inter-pixels est trop atténuée, ce qui donne ce côté un peu mou à beaucoup d'images, et gomme les détails liés aux hautes fréquences de l'image.

Les traitements électroniques/optiques visant à retravailler l'image, accentuer le piqué, modifier les transitions, ne sont pas en soi une hérésie quand, subjectivement et visuellement, ils apportent plus d'aspects positifs que négatifs. J'en reparlerai à propos de l'eShift et du RC.

Reste la colorimétrie. Un élément qui me paraît discriminant à bien des égards.
Quand un appareil est bien pensé en usine, juste, il devient plug and play et permet d'éviter de corriger trop fortement des erreurs colorimétriques avec nos appareils de mesure "bas de gamme" et peu fiables. Plus l'appareil est bien étalonné en usine (avec leurs outils adéquats), moins les risques de détériorer l'image sont importants. Ce facteur est trop minimiser dans les différents essais d'appareils. La calibration est bonne quand elle permet d'améliorer l'appareil en utilisant le moins de correcteurs possibles, en ne forçant pas l'électronique dans des proportions trop grandes.
Une machine bien étalonnée d'usine est un atout considérable à la fois pour l'utilisateur lambda, mais aussi pour celui qui calibre, car même pour lui, moins de temps est passé devant des courbes, plus de temps consacre t-on à un film.

La stabilité est un autre problème qui réunit à la fois la qualité de l'électronique et de sa conception, l'usure et la lampe UHP.
Qu'y a t-il de mieux qu'un appareil qu'on "oublie" de régler et de modifier, car stable et pérenne ?
Il faut donc minimiser les interventions et espérer notamment que la lampe est bien conçue notamment au niveau de l'évolution de son spectre lumineux. Les machines bien pensées de ce côté là se comptent sur les doigts d'une main. Je ne reviendrais pas sur les derniers JVC qui sont très critiquables (et c'est un euphémisme) à ce sujet (stabilisation du spectre après l'allumage, évolution, fiabilité).

Après avoir développé la vision de ma "videophilie", voyons voir ce que vaut ce Sony HW50 au regard des différents critères abordés et de ma propre expérience avec d'autres machines.

Évaluation personnelle du HW50ES (selon les points ci-dessus)

10 heures de fonctionnement
Non calibré

Voici mes paramètres 2D (je n'ai pas testé la 3D) :

-Pré réglage étalon : Référence
- Création réalité : On
Résolution - Minimum
Filtre bruit - 10
- Noir Ciné Pro
Diaphragme avancé : Auto limitée
Commande lampe : Bas
- Motionflow
Projection : Off
Meilleur mouvement : Off
-Contraste : 90
-Luminosité : 50
-Couleur : 50
-Teinte : 50
-Netteté : 0
Température couleur : D65
- NR : Bas ou Moyen
- MPEG : Off
- Accent Contraste : Off
- Correct Gamma : 2.4
- Esp couleur : BT.709

Oppo 93 :

Netteté +1
Sortie 1080p
24p activé
RVB Video level
Deep color 36 bits


Que ce soit en natif ou en intra-image, le Sony est une bonne machine. J'ai toujours été un Black level fanatic (entre autres) , mais je pense qu'objectivement les noirs sont profonds (résiduelle contenue) et ne posent aucune frustration particulière, car sur les autres paramètres du contraste, il s'en sort avec les honneurs. Même sur une mire de noir (chose qui n'est pas représentatif), il y a peu de choses à lui reprocher de ce côté. L'iris dynamique (Full ou limité : qui écrête l'ouverture de l'iris quand il le faut) permet de baisser le niveau de la résiduelle du noir sur des scènes à très bas APL. C'est efficace, et ça donne un chouïa de profondeur supplémentaire appréciable.
Alors, comme tout iris dynamique, mais mieux que d'autres (le Samsung SP-A900 par ex.), on peut voir, sur quelques scènes, de manière très subtile, l'ouverture et la fermeture de l'iris. Il faut simplement savoir si cela est réellement gênant. Je trouve que cela a un côté artistique, cinématographique (ouverture-fermeture d'un plan, comme un fondu) C'est sans doute mon côté "metteur en scène" qui ressort :oops: .
C'est un iris dynamique, et on sait que cela a également deux pendants : un algorithme de contraste en temps réel et une colorimétrie qui peut être légèrement modifié. Très honnêtement, je n'ai pas ressenti de gêne particulière de ce côté.
L'iris fixe réglable par palier est la solution la plus simple si vous avez des phobies à toute idée de l'usage de l'iris. Reste à vous déterminant la bonne illuminance.
Sur le plan du contraste séquentiel pur, et à gamma à peu près équivalent, le JVC X30 (pour rester sur une gamme comparable) fait un chouïa plus de noir à moins de 2% de blanc. La résiduelle du noir est meilleure mais la lisibilité est peut-être moins bonne (sans réglage de gamma au point). Il n'y a pas de frustration à avoir du côté du Sony.

Concernant l'intra-image, la question est plus intéressante. Le Sony conjugue plusieurs atouts qui lui permet d'être une machine bien contrastée sur la plupart des scènes, car dynamique.
Cette dynamique s'explique par des courbes bien pensées. Elles sont assez bien faites dans l'ensemble, et ne nécessitent pas vraiment de retouche par le biais d'Image Director 3. Je fais partie de ceux qui pensent que la retouche du gamma sur du Tri-matrice réflectif n'est pas forcément très avantageuse sur le rendu global de l'image. L'électronique devient vite instable, et vu que le comportement de l'électronique est dynamique par définition sur ce genre de machines, il vaut mieux se cantonner aux courbes d'usines, qui sont, justement plutôt bien pensées.
Le contraste ANSI du projecteur est subjectivement supérieur au JVC X30 (pour rester sur une machine de ce calibre, mais inférieur bien entendu au Samsung SP-A900). Je ne l'ai pas mesuré, et de toute façon, cela n'a que peu d'intérêt compte tenu de la précision toute relative de ma sonde. Cependant, l'intra-image est très bon, et se place parmi les meilleurs tri-matrices transmissifs et réflectifs confondus... car il est notamment aidé par luminosité qui est tout sauf un handicap ! C'est même à mes yeux sa force essentielle !
Sur mon écran de 2m, j'obtiens environ 25FL en iris auto limité et 34FL en iris auto full non calibré mais avec les réglages posés plus haut. Les Tri-matrices ne peuvent pas aller tâter du gamma 2.5 ou 2.6 sans réellement tasser l'illuminance. Mais à 2.3 - 2.35, le résultat fonctionne bien lorsque la lampe le permet.
Couplé à un gamma fort, cela donne une dynamique, et donc un contraste subjectif très important. Les détails ressortent avec plus de force tout comme la clarté globale de la colorimétrie.
J'avais à peu près les mêmes mesures avec un Samsung SP-A900 cet été en lampe éco avec 800 heures de lampe et iris ouvert. Je n'ai jamais ressenti une quelconque fatigue visuelle, car le il ne s'agit pas de rester sur une mire à 100% mais d'apprécier une image réelle avec l'intervention d'un gamma haut.
De ce point de vue, je n'ai jamais réussi à faire fonctionner avec le même résultat un X30. Avec un gamma haut d'usine, ou retouché par mes soins, la dynamique se tasser de manière trop violente. La faute sans doute à une forme de contraste dynamique "déguisé" plus castrateur sur les blanc ou l'équilibre global de l'image que chez Sony.

Concernant la colorimétrie, le Sony est sans aucun doute un excellent appareil grand public. Sur ce point, c'est le meilleur projecteur que j'ai eu en sortie de carton (excepté le Samsung). C'est bien simple, je n'ai pas l'envie soudaine de sortir ma i1 et de lancer un soft de calibration. (C'est la première chose que j'ai faite sur le X30, pour notamment casser cet aspect terreux à l'image). Cette machine, est bien pré-étalonnée d'usine, suffisamment en tout cas pour ne pas ressentir de frustrations à première vue. De plus, à mon grand étonnement, dès l'allumage, la colo est belle. Point blanc, saturations, luminances des couleurs : du très bon voire de l'excellent sur ce type d'appareils. Je n'ai pas souvenir de la même justesse dès le démarrage sur mes anciens Sony. Les ingénieurs ont bien travaillé sur ce point. Restera à voir bien entendu l'évolution... :wink:

Autre point important à mes yeux : la définition perçue. Inutile de comparer avec un DLP mono matrice 0.95" avec bonne optique. Le Samsung est piqué, naturellement, mais surtout il supporte mieux les traitement d'accentuation des détails car les pixels sont moins grossis (optique, matrice).
Néanmoins, toutes proportions gardées, le Sony 50ES est sans doute le tri-matrice lcd qui me convainc le plus dans cette gamme de prix. Les matrices SXRD ont l'avantage d'être plus fines que les matrices D-ILA. Avec le traitement du RC, l'accroissement du piqué (perçu) est perceptible, et les détails ressortent avec facilité. Néanmoins, il faut vraiment être subtil sur les paramètres.
Je trouve que le réglage au minimum permet de bénéficier des avantages presque sans défauts et contrepartie. Le filtre de réduction de bruit du RC est difficile à percevoir dans ses résultats, celui par contre du projecteur (NR) est plus efficace, et je dois avouer qu'il n'est pas vraiment destructeur des détails à l'image. J'ai essayé à la fois sur des images arrêtées et en mouvement, très près de l'écran. Un réglage sur bas (peut-être moyen ?) engendre peut de perte et gomme la résiduelle de bruit numérique dans les ciels notamment.
Le réglage de l'Oppo à +1 permet de relever un peu plus le "piqué", mais c'est un choix perso qui est discutable. Objectivement, le réglage le plus neutre et naturel serait de laisser le RC au minimum et la netteté de l'Oppo et du projecteur à 0.
Cela dit, la netteté du prijecteur à 1 (sans la QDEO de l'oppo activé) permet d'ajouter un zeste d'accentuation du piqué. Même sur une mire, je n'ai pas vu la forte dégradation de la netteté à 1.
Il faudra trouver le bon compromis entre détails, textures, piqué, et réduction du bruit.
Il suffit d'être raisonnable. :wink:

Je reviens quelques lignes sur la fluidité avec ou sans Motion Flow.
Sans, la fluidité en 24p est celle que j'ai toujours connu sur les Sony : très satisfaisante, sans problème particulier propre à la machine, mais bien plus à la source et au support bien entendu.
Concernant le Motion Flow, je suis plus réservé. Autant sur mon 90ES j'ai trouvé que le mode bas était assez intéressant, qu'il provoquait bien peu d'effet "soap", autant le même réglage sur le 50ES ne donne pas le même résultat. Je le trouve bien - trop - fluide, trop marqué par rapport à mon ancien appareil. Je ne sais pas ce qui a été retouché, mais il semblerait bien qu'un changement soit intervenu. Le Truefilm du Mitsubishi HC9000 fonctionne mieux.

Conclusion rapide

Ce Sony est une bonne machine qui répond à beaucoup de mes critères d'appréciation, compte tenu, bien entendu de son tarif. J'ai peu de choses à lui reprocher qui ne soient pas liées à la technologie même utilisée dans cette machine. Pour un Tri-matrice réflectif, il est juste dans sa colorimétrie, son gamma. Son CR tout à fait respectable conjugué à une bonne puissance donnent bien entendu, une dynamique (le contraste subjectif) très impressionnante pour une machine de ce prix. Son image est fine, et peut être rehaussée en acuité, en détails par les traitements maison ou externes, sans trop vite se dégrader comme sur les JVC sans eshift. C'est une excellente machine qui ravira les amateurs d'images cinématographiques contrastées et naturelles dès le démarrage. En attendant l'hypothétique démocratisation des DLP 0.95" Laser (?), c'est une machine qui a beaucoup de qualités.
Dernière édition par Coxwell le 28 Oct 2012, 14:48, édité 1 fois.

anonyme001
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Re: SONY VPL-HW50ES : IFA BERLIN 2012 Test en ligne page 1

Messagepar anonyme001 » 28 Oct 2012, 14:23

worf a écrit :On descend à 14 Ftl. avec 4 mètres de base, mais cela reste acceptable. :)


c'est sur qu'il fait fort mesures en poche, mais je ne pense pas que l'optique suive en linéarité de qualité meme a 3,50m, je pense qu'il est reste très bon en terme général entre 2,60 et 3m.

@cox: merci pour ton CR

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Re: SONY VPL-HW50ES : IFA BERLIN 2012 Test en ligne page 1

Messagepar bigbluerabbit » 28 Oct 2012, 15:15

Bravo coxwell pour ton super CR ! A quand ton retour sur la 3D ?
http://home.cinema.emotion.free.fr - Salle dédiée 17 m2 (noir total) - Ecran transsonorre 3S france 2M40 - Sony HW50es - Onkyo 3008 - Oppo 93 Signature - klipsch RF62 x3 + 4 RS52 + sub - Lunettes Monster max 3D - Pioneer Kuro 6090H - PCHC

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Re: SONY VPL-HW50ES : IFA BERLIN 2012 Test en ligne page 1

Messagepar Coxwell » 28 Oct 2012, 15:33

Merci :wink:
Je reviendrais sur la 3D quand j'aurais testé, mais pour le moment, c'est quelque chose qui ne m'attire pas beaucoup.
J'ai peste toujours contre la colorimétrie et les filtres des lunettes.


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