Messagepar coadecm » 12 Oct 2007, 10:58
Bonjour,
cela dépend du modèle de votre colonne ou plus précisément de son époque de construction;les premières qu'on situera dans les années 60 possédaient une embase octale (comme pour les tubes type EL34) et ne pouvaient être alimentées que par un ampli Charlin dédié car les statiques étaient alimentés directement par les plaques des tubes finaux via un condo et la polarisation HT de ces cellules provenaient aussi de la HT de l'ampli.Au début des années 70,les colonnes pouvaient être désormais alimentées par un amplificateur classique à transistors,elles sont reconnaissables par leur embase DIN à 5 broches réparties sur 220°,les statiques tirent leur HT de polarisation à partir de la modulation qui passe par un transfo élévateur de tension,ensuite redressée pour fournir environ 200V nécessaires à cette polarisation.
Tout cela fonctionne bien sûr sous réserve de la bonne santé des électrostatiques,éléments très fragiles vis-à-vis des agressions extérieures,humidité,fumée de cigarette,poussière et utilisation inconsidérées de l'utilisateur.
Le démontage de l'enceinte pour vérification est très délicat;l'opaline masque les 3 vis de maintien de la grille en métal déployé,elle sera décollée avec un décapeur thermique pour ramollir le bitume qui la colle(patience et tournevis),on pourra alors accéder au filtre et aux différents HP,ne rien démonter de l'amortissant (cheveux d'ange)qui garnit la face avant du médium sinon de le ranger dans une boîte idoine pour le replacer ultérieurement car la mousse qui tient ces cheveux d'ange s'est délitée au fil des ans et requiert son remplacement.
Pour la vérification électrique des statiques et leur réfection,je peux vous conseiller une personne compétente et soigneuse(ce sera en mail privé)et pour la restauration éventuelle de la partie préampli ampli,nous pourrons en discuter également.
Ce matériel bien restauré et mis en oeuvre donne toujours des résultats hors du commun,les quelques visiteurs avertis que j'ai eu le plaisir de recevoir ont toujours été conquis par le naturel de la reproduction.
Cordialement
Michel