alpacou a écrit :Marrants les évents sur le côté en haut.
Encore un qui laisse tomber la 2 voies avec 38
![Laughing :lol:](./images/smilies/icon_lol.gif)
Modérateur : Les Modérateurs
soit environ 3500-4000€ rendues chez nous.
Remarque d'après la photo avec ca comme install on dépense plus en bouquin qu'en cds
D'un côté, les mélomanes. Ceux pour qui le tuyau de transmission n'est que secondaire, qui n'ont rien à faire de caractéristiques flatteuses et d'or fin. Ils n'écoutent pas la musique avec leurs oreilles mais uniquement avec leur âme. Ils peuvent goûter une oeuvre classique de renom sur un tourne disque TEPAZZ des années 60.
Puis il y a les "tout pour la technique" coupeurs de cheveux en quatre, pour qui la transmission sonore et entre autres la musique passent tout d'abord par un véritable laboratoire de mesures, et qu'à partir du moment ou un paramètre n'atteint pas les limites du mesurable, cet ensemble n'est pas digne d'assumer une quelconque diffusion. Leur chaîne tient de "l'accumoncellement" de matériel sophistiqué et de mesure : Phasemètre, Wattmètre, sonomètre, analyseur en temps réel, égaliseur multibandes, etc.. Cette catégorie d'audiomachin écoute plus souvent du 1000 Hz, du bruit rose ou blanc et des disques test que la symphonie pastorale. Leurs conversations tournent généralement autour de "temps de monté, réponse en régime impulsionnel, rapport S/B", et j'en passe et des meilleures.
L'audiophilie, mauvaise manie ? Menu
Autre catégorie, les audiophiles, ceux pour qui la fidélité n'existe qu'à travers le dieu Tube électronique, que par le saint transfo secteurs et de sortie plaquée à l'or fin 24 carats, que par les câbles de modulations et de haut-parleurs blindés et multipaires à l'âme uniquement constituée de cuivre pur à 99,9999999 %, qui ne parlent que de transparence, clarté, précision, d'aération, sans jamais pour la plupart parler de mesures et encore moins de réalisme de budget. Loin de moi l'idée de remettre en cause les effets bénéfiques de tels procédés, mais une fois de plus, c'est le côté maniaco-snobinard de cette corporation qui me hérisse. La moindre chaîne pour ces gens la, Monsieur, se chiffre à plusieurs centaines de milliers de francs, limite en deçà de laquelle il n'y a point de salut. Leur problème n'est pas tellement d'écouter, mais de jouir et d'impressionner. Ces chaînes échouent la plupart du temps chez des notaires, médecins, chirurgiens et autres notables fortunés. Elles ne sont que la devanture de leur réussite et ne serviront souvent qu'à passer des musiques d'un goût douteux.
Le problème avec le matériel haut de gamme est le même que celui de la bouffe de même niveau. Dans ce dernier cas, on ne peut malheureusement en jouir, si jamais cela arrive, que lorsque nos dents et notre estomac ne le peuvent plus. Il en est de même avec le son. Ce n'est qu'à l'âge ou nos oreilles sont fatiguées et ont perdu tout pouvoir de goûter à la fine saveur de l'univers sonore qu'il est parfois enfin possible d'y accéder. Et si cette catégorie d'âge prend encore le temps de s'offrir le plaisir d'entretenir ses ulcères, à condition toutefois de pouvoir cumuler plaisir et affaires, elle ne trouve jamais le temps pour s'arrêter devant sa chaîne plus de 10 secondes, le temps d'impressionner un invité.
Le consommateur lambda Menu
Enfin, quatrième et ultime catégorie, l'auditeur lambda, celui qui achète ce qu'il peut et qui l'écoute avec ce qu'il croyait être des oreilles. Revues, bancs d'essais, normes, standards, articles de fond, comparatifs, ils ont vécu sans, et ils y survivront encore quelques instants.
Ces derniers achètent sans se préoccuper de tubes ou de transistors, ils en sont déjà au stade infamant du tout circuit intégré et achètent sans se préoccuper de vérifier les contes que leurs content les vendeurs hautains et supérieurs de ces usines à rêves que sont les rayons HI-FI des grands magasins et auditoriums spécialisés. Ces derniers rêvent un moment devant les chaînes de prestiges très haut de gamme, puis repartent heureux, équipés de combinés portables (jetables) à la puissance ébouriffante de 120 Watts P.M.P.O. (1) à 129,99 € T.T.C., plus ou moins bien déguisés en chaînes MIDI. Le plus souvent, elles n'ont de chaîne HI-FI que l'aspect, car, à y regarder de plus près, elles ne sont pour la plupart que des combinés radiocassettes carrossés en pseudo éléments séparés parfaitement indissociables, et pour cause.
A peine installée, de préférence sans aucun respect pour la disposition favorisant une écoute fidèle et équilibrée (disposition symétrique des enceintes par rapport au local et par rapport à l'auditeur, local correctement amorti acoustiquement, etc..). Ils déposeront une de leurs enceintes en aglo. de 6 à même le sol dans un des angles de leur salon, (disposition qui favorise les graves, son très joli, mais qui malheureusement n'a rien à voir avec la fidélité), et l'autre, au milieu du mur, à mi hauteur entre sol et plafond. LOUDNESS enclenché, c'est plus beau, l'égaliseur toutes tirettes en haut... Bonsoir la fidélité et la stéréo !
A quoi sert-il que les studios d'enregistrement investissent des dizaines de milliers d'Euros dans du matériel aussi neutre, aussi transparent, aussi fidèle que possible, que des ingénieurs du son passent des heures et des heures à peaufiner le son d'un instrument, alors qu'au bout de la chaîne, l'utilisateur lambda va se permettre grâce au gadget qui lui à été fourni comme étant le nec le plus ultra en terme de chaîne "HAUTE FIDELITE", d'écouter le concerto n° 5 de "Shmoldu" dans une acoustique de chapiteau ?
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