Cinema d'auteur ?

[jl]

http://www.lemonde.fr/cinema/article/2008/03/27/douze-propositions-pour-sauver-le-cinema-d-auteur_1028028_3476.html#ens_id=977604

[soleilvert]

Après lecture de l'article je mesure un peu plus le gouffre béant qui sépare les analystes d'un genre devenu abscon et le grand public qui globalement n'en a rien à foutre de la culture et de sa survie.

La taxe sur le billet de cinoche... comme s'il était pas assez cher comme ça.

Entre des films commerciaux de plus en plus riches (plus de 10 millions d'euros) et ceux d'art et essai de plus en plus pauvres (moins de 3 millions), l'accès des auteurs aux "films du milieu" est rendu beaucoup plus difficile

A l'image de la lutte des classes actuelle. Désespérant.

[rafque]

cinéma d'auteur?

Vertical Limit
Cliffhanger

[jl]

http://www.radiofrance.fr/chaines/franc ... /index.php

où l'on peut entendre le point de vue d'UGC.

[jl]

UGC «entrave» la concurrence, selon la justice
Article
Commentaires
31 Mar 2008Par Fabrice Arfi
12
C'est un peu l'histoire de David contre Goliath. Troisième exploitant de cinémas en France, le groupe UGC Ciné-Cité a été débouté, lundi 31 mars, par la justice de sa procédure engagée contre Le Comœdia, petite salle indépendante lyonnaise qui se déclare «harcelée» juridiquement par plus gros qu'elle dans ce dossier. Les motivations du jugement, dont Mediapart a obtenu copie (ici), sont sans appel pour UGC. Cette affaire en dit long sur la guerre que se livrent en coulisses les exploitants des salles de cinéma en France pour le contrôle du marché dans un univers ultra-concurrentiel.

Le groupe UGC a engagé il y a quelques mois une procédure en référé contre la société propriétaire du Comœdia, l'accusant d'utiliser abusivement le nom de cette petite salle mythique lyonnaise qui date de 1924. Déjà à l'époque, elle s'appelait Comœdia. UGC, qui a exploitéle lieu de 1993 à 2003, avant de le fermer, revendiquait la propriété du nom, arguant avoir déposé la marque en 1987.

Laissé à l'abandon pendant plusieurs années, Le Comœdia avait finalement été relancé fin 2006 par une nouvelle équipe portée par deux producteurs indépendants, Marc Bonny et Marc Guidoni. Ceux-ci accusent aujourd'hui UGC, qui a le projet d'ouvrir un mutliplexe non loin du Comœdia à l'horizon 2010, de vouloir étouffer la concurrence en utilisant divers biais juridiques.C'est un peu l'histoire de David contre Goliath. Troisième exploitant de cinémas en France, le groupe UGC Ciné-Cité a été débouté, lundi 31 mars, par la justice de sa procédure engagée contre Le Comœdia, petite salle indépendante lyonnaise qui se déclare «harcelée» juridiquement par plus gros qu'elle dans ce dossier. Les motivations du jugement, dont Mediapart a obtenu copie (ici), sont sans appel pour UGC. Cette affaire en dit long sur la guerre que se livrent en coulisses les exploitants des salles de cinéma en France pour le contrôle du marché dans un univers ultra-concurrentiel.

Le groupe UGC a engagé il y a quelques mois une procédure en référé contre la société propriétaire du Comœdia, l'accusant d'utiliser abusivement le nom de cette petite salle mythique lyonnaise qui date de 1924. Déjà à l'époque, elle s'appelait Comœdia. UGC, qui a exploitéle lieu de 1993 à 2003, avant de le fermer, revendiquait la propriété du nom, arguant avoir déposé la marque en 1987.

Laissé à l'abandon pendant plusieurs années, Le Comœdia avait finalement été relancé fin 2006 par une nouvelle équipe portée par deux producteurs indépendants, Marc Bonny et Marc Guidoni. Ceux-ci accusent aujourd'hui UGC, qui a le projet d'ouvrir un mutliplexe non loin du Comœdia à l'horizon 2010, de vouloir étouffer la concurrence en utilisant divers biais juridiques.
Subventions attaquées

Un point de vue désormais validé par la justice, qui statuait en référé - un jugement sur le fond du dossier interviendra dans les prochains mois. «Le droit d'agir en justice dégénère en abus lorsqu'il procède d'une erreur grossière équivalente au dol ou s'il révèle une intention de nuire», écrivent les magistrats dans les attendus du jugement, qui, non content de débouter UGC de sa demande, condamne le groupe pour procédure abusive. La société SAS Plein Champ, qui gère aujourd'hui Le Comœdiaet réclamait avec insistance l'irrecevabilité de la plainte, a elle aussi été condamnée pour procédure abusive.

Les juges, qui n'hésitent pas à parler pour UGC de «volonté d'entraver l'exploitation» de ses concurrents directs, précisent : «En l'espèce, non seulement la SA UGC Ciné Cité n'invoque aucun préjudice concret (...), mais elle n'a en outre pas estimé utile de revendiquer des droits attachés à la marque Le Comœdia avant juin 2007 alors qu'elle a connaissance depuis plus de trois années du projet de réouverture du cinéma sous la dénomination Comœdia.»

Cette affaire illustre les méthodes employées depuis quelques mois par UGC, qui semble être parti en guerre contre les petites salles de cinéma. L'été dernier, le groupe a par exemple lancé un recours juridique contre le projet d'extension d'un cinéma de Montreuil (Seine-Saint-Denis), Le Méliès. UGC est également en conflit avec deux municipalités, celles d'Epinal (Vosges) et de Noisy-le-Grand (Seine-Saint-Denis), qui subventionnent chacune un cinéma. Et le Comœdia de Lyon est par ailleurs sous le coup d'une autre procédure engagée par Uniciné, groupement des grands exploitants français (dont UGC), pour «concurrence déloyale». Il lui est contesté l'obtention d'une subvention de 600.000 euros allouée par le Centre national de la Cinématographie (CNC) dans le cadre de ses travaux de réhabilitation.

[jl]

Cinéma: les signataires du Club des 13 pris pour des «imbéciles» par Christine Albanel ?
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06 avr 2008Par Sylvain Bourmeau
Lire Aussi
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Lors de la conférence de presse qu’ils ont tenue le 27 mars, les réalisateurs, scénaristes, producteurs et autres professionnels du cinéma qui se sont constitués en Club des 13 (ils sont désormais 140, voir la liste dans l’onglet Prolonger) avaient annoncé leur demande de rendez-vous auprès de la ministre de la Culture afin de lui remettre le rapport de la mission dont ils s’étaient autosaisis sur la crise du financement du cinéma français. Un rendez-vous leur a été accordé ce jeudi 3 avril rue de Valois où dix-huit d’entre eux ont pu rencontrer une Christine Albanel qui leur a avoué ne pas avoir encore pris le temps de lire leur texte. Il fut donc convenu de se revoir.
«Quelques heures plus tard», le groupe découvrait dans un entretien réalisé bien avant pour le Film français… les commentaires de la ministre sur ce rapport. Ce dimanche, «s’estimant ostensiblement pris pour des imbéciles», ils accusent la ministre de jetter «de l'huile sur le feu» dans un communiqué de presse que voici dans son intégralité.
«Une délégation du groupe élargi du Club des 13 s’est rendue jeudi 3 avril à 16h30 au Ministère de la Culture pour remettre en main propre le rapport de synthèse à Mme Christine Albanel, afin qu’elle puisse en prendre connaissance.
Le groupe était constitué de : Olivier Lorelle (scénariste), Pascale Ferran, Nicole Garcia, Cédric Klapisch, Noémie Lvovsky, Claude Miller, Nicolas Philibert et Bertrand Tavernier (réalisateurs), Frédéric Bourboulon, Denis Freyd, Martine Marignac, Patrick Sobelman et Edouard Weil (producteurs), Alexandra Henochsberg, Jean-Michel Rey et Michel Saint Jean (distributeurs), Christine Beauchemin-Flot et Stéphane Goudet (exploitants).
Nous avons été reçus très courtoisement par Mme Albanel qui nous a dit avec circonvolution qu'elle nous répondrait plus longuement après avoir lu notre texte. Nous étions en parfait accord avec elle sur ce point. Quelques heures plus tard, nous apprenions, par voie de presse, qu'elle avait lu le rapport avant que nous ne lui remettions. Elle l'avait même tellement lu qu'elle l'avait déjà commenté pour Le Film Français, bien avant de nous recevoir pour nous dire officiellement qu'elle ne l'avait pas lu. Cette promptitude dans la réaction n’est pas sans évoquer le sapeur Camembert qui affirmait que si les pompiers arrivaient sur les lieux d'un incendie avant qu'il n'éclate, cela réduirait considérablement les risques. Par ses commentaires d'un rapport non lu, ou sa réception officielle d’un rapport déjà lu, la Ministre doit penser avoir maîtrisé les risques d'incendie. Nous pensons, à l’inverse, qu’en nous prenant assez ostensiblement pour des imbéciles, elle jette de l’huile sur le feu. Quel feu? Celui qui se propage depuis des années et qui a pour nom perte de confiance et discrédit des hommes et des femmes politiques et de leur fonction au plus haut niveau de l’Etat.
Cette histoire est désolante. Les travaux du Club des 13 et le rapport qui en résulte ont sans cesse été menés dans un souci de clairvoyance et d’honnêteté intellectuelle. Nous pensions qu’il serait considéré avec attention et sérieux par notre Ministre de tutelle. Tel n’est pas le cas à ce jour. Nous en prenons bonne note.»

[soleilvert]

Y'a déjà pas le public pour lire ces articles alors les films...

[oscar-pili]

allez vous faire e.nculer

[Zappy Bibicy]

Tu as un souci oscar.

Tu stigmatises sans-cesse la liberté de penser mais tu ramènes tout le temps des individus et leurs écrits à une communauté présumée que tu appelles cin&son. Prends-en conscience.

[jl]

Oscaranaval

[oscar-pili]

allez vous faire e.nculer

[oscar-pili]

vive le forum warez occulte de cin&son